Pourtant pour Oswald Grübel rien n'est gagné. Lors de sa première allocution devant les actionnaires de la banque, le nouveau patron a tenu un discours réaliste en insistant sur le fait qu'il n'avait pas encore de bonnes nouvelles et que des mesures de restructuration était nécessaire afin de reconsolider la banque. Pour lui, il est indéniable que le bilan catastrophique qu' a connu la banque était lié à une politique de rentabilité trop agressive. le résultat fut fulgurant, lorsque la crise a éclaté UBS n'a pas été épargnée.
UBS est à l'heure du changement puisque la banque n'a pas changé que son directeur général. Le conseil d'administration a été renouvelé au 2/3 et un ancien ministre des finances de la Suisse, Kaspar Villiger, dirigera le conseil d'administration. La banque affirme qu'elle maintiendra sa banque d'affaire afin d'assurer sa survie.
Malgré l'annonce de suppressions de postes, 8 700 d'ici 2010, et une perte de 2 milliards de francs suisses pour ce premier trimestre, Oswald Grübel a été applaudi par son auditoire, il ne reste plus qu'à attendre les prochains résultats. Les Suisses veulent encore croire en leur première banque.
Fleur