A chacun son boulet. Le notre s’appelle Bernard Tapie. Non content de s’être renfloué sur le dos du contribuable avec l’aide de l’exécutif, le sulfureux homme d’affaires n’entend pas se faire discret. Fort d’un confortable pactole, il joue les investisseurs et s’amuse à faire fluctuer les cours de bourse de quelques grandes entreprises.
Il paraît que la crise est porteuse d’opportunités. Ça tombe bien notre Nanard national a 100 millions d’euros à placer. 100 millions pour se payer une conduite et un retour fracassant dans le milieu des affaires et peut-être dit-on dans le foot. Oubliant opportunément les charrettes de licenciements sur lesquelles il avait construit son Groupe, Bernard Tapie se vantait lundi dans les colonnes du quotidien économique La Tribune de ses «talents de redresseur d’entreprises». Un comble pour une grande gueule plus dépeceur de sociétés que véritable entrepreneur.
Pas égoïste le bougre. L’ancien patron d’Adidas et de l’Olympique de Marseille propose de mettre ses qualités au service des autres. Outre la création d’un site internet dédié aux combines pour gagner de l’argent, l’ancien ministre de la ville se déclare prêt à faire bénéficier de son savoir faire «trois à quatre société de très haut niveau» dont le Club Med.