Un dicton anglais affirme que “When the going gets tough, the tough get going“. En ce moment, it is definitely getting tougher pour les OSBL! Surtout pour nos voisins américains qui subissent les conséquences de la récession plus fortement que nous. Heureusement, il y a de nombreux stratèges qui offrent des conseils sur les meilleures façons pour les OSBL de poursuivre leur bon travail. En lisant ces derniers, on constate que pourne pas réduire leur niveau d’activité, les OSBL ont avantage à faire preuve de créativité tout en mettant l’emphase sur les éléments stratégiques de base. Voici trois articles qui pourraient vous intéresser.
1.- Se concentrer sur ce qui fonctionne bien
Dans cet article, l’auteur affirme qu’en temps de crise il y a des “ingrégients de succès” qu’il faut maîtriser pour atteindre des objectifs de collecte de fonds. Premièrement, toutes les communications aux donateurs potentiels doivent clairement présenter la mission et un peu moins mettre l’accent sur l’argent. Fondamentalement, c’est la mission et la raison d’être de l’OSBL qui va convaincre les gens de donner malgré la récession. Aussi, en temps de crise plus que jamais, les OSBL doivent s’assurer de seulement mettre en pratique les efforts qui rapportent des fruits. Dans tout plan marketing il y a des activités dont la rentabilité est douteuse, celles-ci n’ont plus leur place . Voici une liste d’ingrédients à inclure dans votre recette de succès :
- Remercier les donateurs et bénévoles;
- Écouter les supporteurs afin d’assurer leur satisfaction;
- Démontrer à quoi sert l’argent amassé;
- Ne pas faire preuve de négativisme, il faut demeurer confiant du bien réalisé par votre OSBL.
2.- Innover
Dans ce deuxième article du Wall Street Journal, on retrouve des idées qui sont une forme d’innovation nécessaire en temps de crise économique. Ces idées ne s’appliquent nécessairement pas à toutes les OSBL, mais elles peuvent vous inspirer à trouver de nouvelles façons de réaliser vos objectifs. En voici quelques-unes :
- Miser davantage sur les bénévoles qui peuvent offrir des services normalement facturables. Comme la récession entraîne des mises-à-pied massives, le bassin de bénévoles potentiels est plus grands;
- Mettre en place des campagnes plus personnelles afin de contacter les donateurs fidèles et faire des demande de fonds verbales au lieu de la lettre habituelle qu’il est plus facile d’ignorer;
- Faire preuve d’un maximum de transparence afin de contrer le doute et le scepticisme généralisés ces temps-ci étant donné le manque d’éthique de nombreuses entreprises;
- Générer des fonds en vendant des services. L’article mentionne l’exemple d’une troupe de danse sans but lucratif qui a connu beaucoup de succès en donnant des cours et en organisant des spectacles amateurs.
3.- Faire appel à des personnalités publiques
Si les temps sont plus difficiles et que lancer une campagne de financement très créative et coûteuse en terme de médias devient impossible, faire appel à des célébrités devient une option à considérer fortement. Cet article parle des sportifs qui s’impliquent, mais en fait la même réflexion s’applique au domaine de la culture et des affaires. Demander du temps à un personnage public ne coûte pas nécessairement d’argent.