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Le cornichon transparent qui se fait passer pour un premier ministre vient à nouveau de démontrer toute la délicatesse de la droite décomplexée. e mèchu de la Sarthe évoquait "une formidable gifle à Royal" au sujet de la visite du couple Sarkozy/Bruni en Espagne.
Une gifle, monsieur Fion ? Quelle délicatesse de votre part. D'une part, on ne gifle pas une dame, fût elle votre adversaire politique. Mais qu'attendre d'une des têtes pensantes (hum) d'un parti où l'on juge normal d'évoquer des troubles de la santé mentale chez l'adversaire ou que l'on prérend tuer en duel, comme au bon vieux temps, un autre opposant.
Devedjian s'était illustré par son "salope", Sarkozy affirme son indélicatesse à la moindre occasion, Lellouche et le non élu Lefebvre sont des pitt bulls de salon qui n'ont d'autres moyens d'exister que leurs outrances langagières. En joignant ce clan, monsieur Fion, vous ne vous grandissez pas, mais il est vrai que c'est aussi pour vous comme pour vos petits camarades de bac à sable le seul moyen d'exister.
Les insultes, le dénigrement systématique, à défaut du moindre projet politique sérieux, voilà la marque de fabrique de l'Union des Malfrats Patentés.
Puisqu'on en est rendu à distribuer des gifles, j'en enverrais bien quelques unes à Brice de Clermont qui, en pleine explosion du chomage, n'a rien de mieux à faire que de relancer cette marotte droitiste du travail dominical. Une manoeuvre fondée uniquement sur l'idéologie, comme toujours, et visant à rassurer le noyau dur de l'électorat avant les européennes. Un moyen également de plaire au co prince d'Andorre, chanoine des latrines et accompagnateur de Carla.
Dans la république bananière de France, plaire au Bien Aimé est ce qui compte le plus, la preuve par cette déclaration d'une autre tête à baffes, Copé, relative à Hadopi.