Nos voyons ces jours des universitaires activistes partout à travers le monde tentent de laver le cerveau des jeunes adultes avec des idées gauchistes et qui transforment les réalités politiques, ils transmettent de fausses informations, ils cherchent à diaboliser Israël et les pays démocratiques. Nos voyons ces universitaires qui entraînent les étudiants à marcher dans les rues pour la "paix en Palestine" tout en criant en arabe "Morts aux juifs" .Le professeur américain d’histoire juive, Marc Ellis, fait probablement partie de ces universitaires là.
Alors que la communauté juive de Genève a accueilli le 20 avril 2009 la visite des personnalités et organisations juives pour commémorer les victimes de l’Holocauste en ce jour de Yom HaShoah, qui a coïncidé cette année avec le 120ème anniversaire de la naissance d’Hitler et l’ouverture de la conférence de Durban II, ce professeur, auteur de «Israël et Palestine : Sortis des cendres», était présent à Genève le jour même .Il a semble t-il apprécié le discours prononcé, dans l’enceinte de l’Organisation des Nations Unies , par le négationniste, parrain des terroristes et actuel prétendant d’Hitler, le Président iranien Ahmadinejad.
Marc Ellis était à l’autre bout de la ville, à l’Uni Mail (Université de Genève), avec quelques 200 militants pro palestiniens invités par le Réseau International Juif Antisioniste (IJAN), pour une contre-Yom HaShoa intitulée : «De Varsovie à Gaza – Mémoire et Responsabilité » (1).
Le professeur américain, Marc Ellis, a même qualifié l’Holocauste de «légitimation sioniste d'Israël».Il était en compagnie de l’auteur juif français, Eric Hazan, auteur de «Notes sur l’occupation: Naplouse, Kalkilyia, Hébron ».
Alors qu’Elie Wiesel, à la cérémonie officielle, parlait avec émotion de sa propre déportation et de son désespoir face à l’actuel antisémitisme, Marc Ellis et des Juifs antisionistes ont fustigé « l’usage abusif de son expérience à des fins sionistes », et ont critiqué Claude Lanzmann, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy comme « laquais des Etats-Unis et d’Israël ».
Le Professeur Ellis a affirmé avoir été averti en tant qu’étranger, « de ne pas prôner, sur le sol helvétique, la disparition d’un Etat avec lequel la Suisse entretient des relations diplomatiques » (ironie du sort, le même jour, Israël avait rappelé son ambassadeur à Berne, en raison du bon accueil réservé à Ahmadinejad par le Président de la Confédération Helvétique).
Ellis a ajouté « Nous les Juifs devons combattre l’américanisation de l’Holocauste et son instrumentalisation pour un empire...les forces juives avec leurs millions de dollars de financement (Elie Wiesel est logé dans un meilleur hôtel que moi, a ironisé Ellis) ont pris en otage la conférence des Nations Unies contre le racisme afin d’imposer leur propre ordre du
Jour. ».
Le professeur Ellis a précisé que Yom HaShoah et l’anniversaire du 19 avril de l’insurrection du ghetto de Varsovie lui fait rappeler le sort de la résistance à Gaza.
Ellis a signalé aussi que les « prophètes défaillants des sionistes » qui sont Buber, Magnes et Hannah Arendt étaient des « colonialistes malavisés qui pensaient que des implantations juives en Palestine pourraient profiter aux indigènes Arabes… ». Parlant de la présence juive en Judée Samarie, il a fait savoir que «Les implantations devinèrent impérialistes suite au bouleversement de l’Holocauste ce qui donna une légitimité à l’Etat Juif ».
Ellis a appelé à la «fin au nettoyage ethnique et à la discrimination envers les Palestiniens...que les Juifs puisse y vivre comme une minorité, exactement comme les autres minorités de la région. »
Le Professeur Marc Ellis et les orateurs juifs antisionistes ont attaqués le gauche juive sioniste, en particulier Amos Oz, comme «le visage amical du Sionisme». Ils ont alors même appelé au boycott et aux campagnes pour rompre les relations diplomatiques avec Israël en faisant l’éloge des Présidents vénézuéliens et boliviens, Hugo Chavez et Evo Morales.
Les représentants officiels du Centre Wiesenthal (2), Shimon Samuels (directeur pour les relations internationales) et Sergio Widder (directeur pour l’Amérique latine) ont exprimé leur dégoût devant cette obscénité, déclarant, « après Ahmadinejad, s'adressant à l'assemblée plénière des Nations Unies, nous avons trouvé un réconfort dans le plaidoyer passionné d’Elie Wiesel pour un espoir dans les générations de nos enfants et petits-enfants mais cette horrible journée s’est terminée dans une atmosphère puante de psychose de Juifs en proie à la haine de soi, il y eut la profanation de Yom HaShoa et un scénario cauchemardesque, privé d’espérance », ont conclu Samuels et Widder.
Dans les temps jadis, les pires ennemis d'Israël étaient toujours des juifs renégats, qui, par conviction ou intérêt, se convertissaient en malfaiteurs intellectuels et des antisionistes notoires. Des juifs honteux, à mon avis, parce qu'en général ils ne connaissent leur histoire.
Mais maintenant, en voyant la poussée sans vergogne de l'anti-sémitisme, les manifestations haineuses, il n'y a pas photo pour moi: il faut combattre ces dégénérés, et se défendre tout simplement. Ne jamais oublier que vous et vos ancêtres vous avez suffisamment souffert pour mériter un peu de paix désormais, et un Etat, comme tout le monde.
Le Réveil de l’Orient
Une libre voix défiant la censure islamique
(1) http://www.alterinfo.net/International-Jewish-Anti-zionist-Network-April-20,-Warsaw-to-Gaza-with-Marc-Ellis-and-Eric-Hazan-in-Geneva_a31512.html
(2) Le Centre Simon Wiesenthal est l’une des plus grandes organisations internationales juives comportant plus de 400.000 adhérents, qui lutte pour les droits de l'homme. Le Centre est une ONG avec statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe, de l’Organisation des Etats Sud-américains et du parlement d’Amérique latine.