Sandra Bullock extraordinairement normale

Actrice, réalisatrice et productrice, à 43 ans, la plus décontractée des brunes sexy du cinéma américain vit à l’écart d’Hollywood. Mariée depuis 2005 à un grand tatoué viril en diable, papa d’un précédent mariage, elle trouve le temps de chouchouter sa nouvelle petite famille, de diriger sa société de production, Fortis, et d’être à l’affiche de « Prémonitions » aux côtés du (so hot !) Julian McMahon (Nip/Tuck).

Ce qu’elle aime

Son mari Jesse James. Pour moi, c’est the mec. Avec lui, j’ai appris ce que voulait dire « aimer quelqu’un ».
La famille Il n’y a rien de plus important au monde. Je suis très proche de mon père et de ma soeur. Le décès de ma mère nous a anéantis, mais aussi encore plus soudés.
Utiliser son nom Pour avoir une table au restaurant, par exemple ? Oui, bien sûr. Mais uniquement si l’on me dit qu’il n’y a plus rien de libre.
Écouter son instinct Je pense que tout le monde a cette faculté, mais qu’elle est occultée dans notre éducation. Des rêves m’ont interpellée et, par la suite, leur essence s’est révélée juste. Mais ça arrive à tout le monde…
Retrouver une vie normale On ne s’en rend pas compte mais, après le premier choc de la célébrité, on recouvre soudain une certaine normalité. Pourtant, il vaut tout de même mieux faire ses courses à 10 heures du matin plutôt qu’aux heures de pointe.Ou encore mieux : quand les paparazzis dorment encore. On réajuste certaines habitudes sans que cela soit tout à fait conscient.
Son dernier film Le scénario de « Prémonitions », m’a beaucoup plu, et j’ai toujours eu envie de tourner un polar à la Hitchcock.
Elle, au naturel Je suis quelqu’un de plutôt décontracté, qui n’a pas besoin de soutenir une quelconque comparaison, ni de rivaliser avec le look des autres. C’est une perte de temps et j’ai autre chose à faire. Cela explique aussi pourquoi j’ai engagé un styliste qui m’aide à choisir mes fringues. Je n’ai ni le temps ni la patience d’aller farfouiller dans les boutiques.
Être comme tout le monde Le succès transforme tout le monde, même les proches. D’ailleurs, moi aussi, quand je rencontre une star, ma réaction me surprend : « Oh mon Dieu, mais c’est untel ! »

Ce qu’elle n’aime pas

L’enfermement Quand on essaye de se coincer dans la bulle « maison, mariage, deux bambins, succès personnel et financier », je crois que cela brise la plupart des gens. À vouloir la totale, on s’enferme dans son coin.
Ne jurer que par l’Amérique Tant de pays offrent aussi d’extraordinaires possibilités, que ce soit pour les rêves, les styles de vie, etc.
Se reposer sur ses lauriers On doit se battre pour que notre vie soit telle qu’on la veut. Pourquoi laisser des choses nous tomber dessus, ce qui rend nos vies difficiles et moroses, alors que l’on peut en avoir le contrôle ? On ne peut pas tout maîtriser, mais pourquoi ne pas nous bouger pour notre propre bonheur ?
Le pire moment de sa vie de star C’était dans les WC d’un club de Chicago. Des gens ont glissé leur caméra sous la porte des toilettes…
Sa maladresse Je suis inconsciente, mon père le dit souvent, et il a raison. L’une de ses réflexions est : « Ça fait des années que tu prends des leçons de danse et tu n’arrives toujours pas à monter un escalier correctement ! » Et savezvous que la personne avec laquelle vous êtes en train de discuter a renversé son café deux fois en l’espace d’une heure ?
Le glamour Je me sens mieux habillée décontract’ plutôt qu’en « reine de beauté ». Ça, ça va à l’encontre de ma personnalité.
L’arrogance La plus grande des faiblesses est de croire que l’on sait tout.
Le non-professionnalisme Je suis accro au « contrôle ». Dans la vie, je suis fofolle et un peu immature, mais jamais au boulot. Je déteste les compor tements non professionnels.
Par Claire AUGIER / STARVIEW
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