Au cours de l'Assemblée générale qui réunissait les actionnaires du groupe Lagardère et Arnaud du même nom, commandité-gérant, un petit tour de table des différentes activités a montré des disparités dans les branches.
Concernant la partie Lagardère Publishing, on se placerait, selon les propos d'Arnaud, « plutôt au-dessus » des prévisions du résultat opérationnel. Comme toujours, Stephenie Meyer agit telle une bouée pour sauver les meubles, la saga Twilight étant vendue par Hachette dans les quatre coins du monde... Le même constat avait été réalisé en début de mois, alors que le groupe présentait ses résultats du premier trimestre.
Toutefois, les objectifs et variables envisagés seraient compris pour l'ensemble de l'activité entre une stagnation et une baisse de 10 %.
La crise du marché publicitaire exclut cependant de fait la partie Lagardère Active, qui ne disposerait en effet d'aucun repère sensé. On évoque des résultats effrayants, avec des baisses de 30 % eh Espagne, États-Unis et Russie.
Après la hausse du résultat net en 2008 de 11,1 %, le groupe prévoyait, pour cette année, un plan visant à économiser 70 millions € dans les domaines presse et audiovisuel. Bien sûr, cela passera par des licenciements...
Toutefois, Arnaud a déclaré que « l'entreprise se porte bien ». Mais d'ajouter : « Il ne fait pas bon être actionnaire en ce moment. Je suis moi-même actionnaire. »