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Douleur et prélèvement d'organes (sur donneur mort)

Publié le 13 septembre 2007 par Fanette

Vu et lu sur Agoravox, un article de Catherine Coste, intitulé Enquête sur la mort encéphalique et le prélèvement d’organes en France

Lu aussi cette réflexion sur le Blog Ethique et transplantation d'organes :

Douleur et prélèvement d'organes (sur donneur mort) : prélève-t-on un patient mort ou un patient dans le coma ? Et s'il est dans le coma, a-t'il mal ?

"Dans le livre "Médecin aux urgences", de Jacqueline Dauxois et du Dr. Marc Andronikoff, paru aux Éditions du Rocher en 2005,le Dr. Marc Andronikof, Chef de Service des urgences de l'hôpital Antoine-Béclère (Clamart), parle de son désarroi face aux comas qu'on prolonge à des fins de prélèvements.
Je développe les propos du Dr. Andronikof en faisant référence à la revue de presse du mercredi 02/02/05 de Genethique (www.genethique.org) :
"Médecin aux urgences :

Marc Andronikof, chef de service des urgences de l'hôpital Antoine Béclère de Clamart, nous fait part dans un ouvrage intitulé 'Médecin aux urgences' de ses réflexions sur des sujets comme l'euthanasie, les greffes d'organe, la bioéthique ou l'acharnement thérapeutique. Ce livre bouscule le consensus sur les avancées scientifiques et sur les capacités qu'elles ont à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Rédigé sous forme d'entretiens avec la journaliste Jacqueline Dauxois, Marc Andronikof revient notamment sur la question des greffes d'organes. Il dénonce le fait que dans les services d'urgence on réanime à tout prix les patients dans le seul but de leur prélever leurs organes : 'Moi, je suis hérissé de ne pas laisser les mourants mourir en paix, et, de plus il me semble que le médecin doit soigner et aider la personne qui se trouve là [...] au lieu de la sacrifier pour les autres'.

Il explique également que c'est la mort qui conditionne l'autorisation de prélèvement. Depuis peu on a légiféré pour définir la mort comme la mort cérébrale alors qu'avant elle était définie en fonction de l'arrêt du coeur, du cerveau et de la respiration. Aujourd'hui les prélèvements sont donc autorisés sur des personnes en coma dépassé. Il est temps, estime t-il 'de se demander si l'on ne recommence pas les erreurs tragiques du passé au lieu de se persuader qu'elles ne peuvent en aucun cas se produire de nos jours.' "
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Moi qui était pour le don d'organes, je vais étudier la question de plus près, car effectivement, mon éthique me dit qu'on ne fait pas n'importe quoi de l'enveloppe charnelle une fois que la conscience s'en va...
Je pense qu'il va falloir légiférer un peu mieux, cette porte dérobée va être facture d'abus en tous genres, et c'est le côté de la médecine que j'aime le moins...mais si un médecin pouvait m'apporter plus de précisions ici j'en serai ravie : le débat est ouvert !

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