Rafraîchis-moi la mémoire, lecteur.
Le "respect des droits d’auteurs", c’est bien le leitmotiv que reprennent en boucle les défenseurs de la future loi Hadopi?
Si je me trompe, je t’en prie…
Comporte-toi en ami.
Et corrige-moi.
Je dis ça, parce que je trouve que pour un parti politique qui met toute son énergie à faire passer une loi censée protéger le portefeuille des artistes en danger, se faire trainer en justice par un artiste pour "contrefaçon", ça tient de l’incident de parcours plutôt embêtant.
Et se retrouver finalement condamné à verser 30 000 euros de dommages et intérêts à ce groupe, dont on a utilisé la chanson sans autorisation et sans reverser de royalties…
C’est un peu…
Comment dire?
Malvenu.
Oui.
C’est ça.
Surtout quand on sait que le délit de contrefaçon est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amendes.