(Agence Science-Presse) - Mathématicien et samouraï. Pour Seki Takakazu, ces deux professions allaient de pair. Véritable champion des équations exerçant son art dans le Japon du 17e siècle, Seki a mis au point des théories révolutionnaires pour son époque. C’était en effet un samouraï plutôt tranquille, ayant troqué le sabre pour la plume. Trois cents ans après sa mort, les historiens de la science admettent l’étendue de son génie, le plaçant au rang d’un Galilée ou d’un Isaac Newton. Pourquoi une reconnaissance si tardive? L’isolationnisme du Japon durant cette période, l’absence de successeur direct, le manque d’applications pratiques de ses théories. Aujourd’hui, on s’émerveille de son talent. Mieux vaut tard que jamais.