Aventurière, rebelle aussi, inspiratrice surtout, j'avoue avoir moi aussi lu des articles et bios la concernant, surtout via Elisabeth Laville qui s'est attachée à parler d'elle en la conjugant au développement durable.
Anita Roddick nous laisse selon moi deux leçons :
Premièrement, elle n'avait pas fait d’école de commerce ou de MBA, et c’est selon elle l’une des clés de sa réussite... : " On n’apprend pas à devenir entrepreneur ", écrit-elle. " Fondamentalement, celui-ci est un marginal, un être doué d’un optimisme pathologique. " Elle s'estimait - à raison - plus proche de la créatrice que de la gestionnaire...
Deuxièmement, celle de mettre l’entreprise au service de l’intérêt général. Elle en faisait sa préoccupation permanente pour que "The Body Shop" incarne un nouveau type de structure, soucieuse de vérité dans sa communication, des hommes et des femmes dans son management, de son environnement dans ses modes de production.
Elle incitait les autres à "Utiliser la richesse pour diffuser nos idées". Perso, je la retiendrai pour ça.