C’est cette fois par la voix du ministre Brice HORTEFEUX que l’agression contre le droit au repos dominical revient sur le devant de la scčne.
Aprčs avoir été battue en brčche une premičre fois ŕ l’Assemblée Nationale, aprčs avoir été retirée le mois dernier des débats au Sénat, une nouvelle fois le gouvernement persiste dans sa volonté de déstructurer les repčres collectifs de notre société.
De plus, il profite d’une situation oů le nombre de demandeurs d’emploi explose, les plans sociaux se multiplient.
Ces attaques perpétuelles relčvent du mépris pour les salariés, les populations qui se sont déjŕ majoritairement exprimés contre l’extension des dérogations au travail du Dimanche.
Si, comme invoqué par Brice HORTEFEUX, le prétexte est de concrétiser un engagement de campagne, il y a toute une série de promesses aujourd’hui non tenues et qui ne sont pas la préoccupation du président de la République et de son gouvernement, en particulier celles concernant l’emploi, le pouvoir d’achat, les garanties sociales.
Cela suffit, une telle attitude ne peut ętre de nature ŕ encourager les exaspérations dans une période oů déjŕ les provocations qu’elles soient du patronat ou du gouvernement se multiplient.
La CGT invite le gouvernement ŕ de la tenue et du respect envers les salariés.
Elle appelle ŕ faire du 1er mai, une journée de forte mobilisation nationale oů l’ensemble des salariés, retraités, demandeurs d’emploi fasse valoir ses exigences, dont celle du droit au repos dominical.