En ce moment, il s’agit de passer au crible toutes les causes possibles autres qu’une fausse manœuvre ou une négligence impliquant la responsabilité de l’exploitant, la société Grande Paroisse, filiale de Total, propriétaire de l’usine AZF et pour commencer la thèse de l’incident électrique.
Le scénario d’un arc électrique impliquant l’usine voisine de la Société nationale des poudres et explosifs avait été invoqué et médiatisé au début de l’instruction en faisant état d’un court-circuit intervenu aux abords de l’usine AZF, créant un arc électrique souterrain, que des ingénieurs électriciens mandatés par le juge d’instruction se sont employés à écarter.
Puis, le tribunal correctionnel a écarté l’hypothèse de l’acte intentionnel, œuvre d’un terroriste en examinant les soupçons formulés par certains témoins à l’encontre d’un intérimaire employé par une société d sous-traitante sur le site AZF qui s’était fait remarquer par un comportement agressif.