Looking for Eric

Par Mawquise

Hier c’était total marathon mondain, lecteurs.

Qu’on dit que blogger c’est rien que d’enculer les mouches; moi je dis que depuis que je blogge, je me suis chopé les cuisses de David Douillet tellement je baguenaude de-ci und de-là dans toutes les diagonales parisiennes possibles.

Exemple: “vous quittez le boulot à 20h à la station Courcelles; votre mission si vous l’acceptez, être à 20h Place de l’Etoile“.

Kawaï, vous disé-je.

Mais faisable.

Quand on a les cuisses de David Douillet.

Bref, en vrai si je filais en vrombissant dans les rues de la capitale tel le hanneton sprinteur, c’était que ô joie, ô honneur, ô privilège, j’étais invitée à une projection privée du dernier film de Ken Loach, celui là même qui n’a jamais été montré au public et que le jury de Cannes n’a même pas encore vu.

Le sobriquet de film étant “Looking for Eric“, tu flippais un peu en apprenant que le Eric en question, c’était Eric Cantona.

Et là tu as peur, tu te dis “mais qué qui lui est arrivé à Ken? se serait-il fait lobotomiser par Barbie pour agir de la sorte et faire jouer du sportif dans ouné film à haute teneur émotionnelle und poétique und tragique und heart-breaking?”

Que nenni les lépreux, c’est que pour une fois ça tirait même pas l’ombre d’une larmichette. Parce que merci, on se souvient encore du Vent se Lève et on s’en est toujours pas remis qu’on a sacrifié le PEL pour un forfait entrées illimitées au pavillon maniaco-dépression de la Pitié Salpêtrière.

On rigoule, on décède ponctuellement de gausserie, on admire la carure de Cantona, on re-rigoule et on en ressort tout emulsifié mais pas ravagé par une neurasthénie foudroyante.

Ca parle un peu foot, mais comme le disait justement le GO de la soirée, c’est loin d’être un film sur le foot (autrement j’aurais vomi mon brunch de dimanche au Comptoir de Madame Tomate).

Et là même pas.

Et comme vous ne pourrez pas le voir avant un petit bout de temps, voici de quoi patienter en s’occupant sainement:

Tchou le Club des Cinq!