La série noire continue ! Dénoncée par Libération aujourd’hui : Contrôle policier musclé à Saint-Germain-en-Laye. Mais pas de chance ! ? C’est une fois de plus tombé, non sur un petit malfrat de banlieue – croyez bien que je peux les considérer comme autant de pauvres cons, je n’en suis pas moins scandalisée par les «traitements de faveur» qu’ils subissent le plus souvent de la part de la flicaille de la BAC – mais sur une mère de famille d’un milieu plutôt bourge…
Tout ça parce qu’elle avait oublié ses papiers ! Cela pouvait être réglé facilement. – tout au plus un simple P.V. - Elle aurait même proposé que sa fille qui l’accompagnait allât les chercher… Mais les flics de Sarko veulent du «chiffre», c’est désormais chose connue. Et s’ils peuvent de surcroît justifier leur surnom de «cognes», c’est nanan garanti !.
Or donc, après les avoir fait patienter une trentaine de minutes, voilà-t-y pas que le flic revient avec des intentions fort peu amènes : deux contraventions. Pour n’avoir pas présenté les papiers et pour avoir refusé la priorité à un piéton.
L’automobiliste refuse de reconnaître cette dernière infraction… Que n’a-t-elle fait là ! La police est toute puissante : demande-t-elle à s’adresser au commissaire que la flicaille y voit un «outrage» ! tout en répondant «l’on tient la garde à vue et le casier judiciaire»… Leur «quota» du jour, de la semaine ou du mois ?
Ce qui est en revanche certain, c’est que le flic en question lui a fait une «clé au bras» tout en la maintenant sur la voiture de police… Je suppose que lorsqu’ils ont affaire à un dangereux criminel ils l’étranglent ? L’accusant au passage de l’avoir traité de «connard» ce qu’elle dit ne pas faire partie de son vocabulaire. Peu importe : la parole d’un flic c’est aussi sacré que l’Evangile.
Victime d’un malaise, pendant sa garde à vue au commissariat, Verlaine Pinot est transportée aux urgences de l’hôpital de Poissy où un médecin constate les blessures – qu’elle s’est sans doute infligées tout seule ! - et prescrit 10 jours d’incapacité temporaire de travail… mais retour à la case départ et fin du «traitement de faveur» dixit un pandore.
Serait-ce le même qui lui a soufflé quasiment dans les naseaux que «Je suis pas de la municipale, je suis de la police nationale, je fais ce que je veux» ?
Ben oui, Duchnock ! C’est bien comme ça que tu vas redresser l’image de la police de Sarko… Tu iras le dire aux «bœuf-carotte» - les inspecteurs de l’IGS - la «police des polices» - qui ont été saisis sur demande de Verlaine Pinot. Je ne sais s’ils apprécieront ces manières de cow boys.
Que l’on ne m’accuse pas de sentiments «anti-flics» même si j’appartiens à la génération soixante-huitarde.
D’abord, la police est une institution nécessaire parce que tous les citoyens sont loin de respecter la loi et que l’on ne saurait tolérer les ni les vols ni les crimes ni au demeurant les infractions graves au Code de la route… refuser une priorité, griller un stop ou un feu rouge est autrement plus grave et lourd de conséquences qu’oublier les papiers de la voiture !
J’en parle en connaissance de cause, ayant passé presque 6 mois à l’hôpital de Loches, plus d’autres séjours, à cause d’un connard… Tois ans sans marcher, sans compter ma vie professionnelle bousillée - une promotion non négligeable qui se prolifait à mon retour de vacances - tout cela laisse peu amène… Ma maigre retraite actuelle m’en laisse un souvenir des plus cuisants !
Ensuite, j’ai toujours été respectueuse des interdits et prescriptions, sans doute grâce à une bonne éducation reçue tant de mes parents qu’ensuite des enseigants que j’ai eu la chance de connaître.
Enfin, j’ai eu la chance de connaître depuis mon enfance et bien après, des policiers de base ou plus gradés qui forçaient le respect par leur attitude, aussi bien dans leur vie professionnelle que sociale.
MAM, plutôt que de s’occuper des «cagoules» dans les manifs – j’en reparlerais très certainement ! – serait mieux avisée de rappeler tout son petit monde à l’ordre : celui du strict respect des lois !