A l’heure où je vous écris nos valises sont prêtes. Un jour peut être quand j’aurai le temps je vous raconterai pourquoi je me suis mariée avec un taré qui au lieu de choisir comme destination de voyage de noces les Maldives ou les Seychelles a préféré m’entraîner dans l’Himalaya pour gravir les grands sommets… Peut être que, comme le suggère mon amie Sandra (aka choune, aka la blondasse) il veut me piéger dans le pentes neigeuses pour enfin révéler sa vraie nature de psycopathe après tant d’années à être l’homme parfait (ce qui est suspect)
Pour le moment nous nous tenons prêts dans notre petit salon-chambre-pièce à vivre, encerclés par les sacs vieux campeur et attendons l’ arrivée du beau père et de sa voiture. (Le beau père surnommé Lentor à juste titre, puisqu’il me permet de prendre le temps d’écrire cet article et qu’il devrait déjà être là depuis 10 minutes.)
Voilà ce qui nous attend : Après notre arrivée à Kathmandou, nous allons rencontrer notre équipe. Elle se compose d’un guide népalais, de deux porteurs (oui ça fait bizarre de se dire que deux mecs vont porter nos affaires. Il paraît que tous les voyageurs développent un sentiment de culpabilité à cause de ça, avant de s’habituer au concept) Ce sont en général des paysans qui se portent volontaires pour accompagner des expeditions. Ca leur permet de ramener un salaire confortable pour s’occuper de leur famille . Ce sont des emplois assez recherchés apparemment. Dernier membre de l’équipe: un cuisinier. Et bien sûr monsieur O et moi même, unique représentante du sexe faible (sexe faible…pppfff…c’ est ce qu’on va voir…)
On commencera notre expedition par 11 jours de marche (en moyenne 7h par jour) dans le massif des Annapurnas. Pendant ces 11 jours nous monterons progressivement de 800 mètres d’altitude à 5000 mètres: altitude de notre camp de base. Chaque soir nous nous arrêterons dans des lodges pour manger et dormir… En espérant très fort que le mal des montagnes nous épargnera. A cette altitude ça pardonne pas et bonjour la barre au crâne et les envies de gerber (mon dieu mais qu’est ce qui m’ a pris d’aller me foutre dans une galère pareille?)
A partir du jour 12 ça devient sérieusement attention les yeux. Au camp de base pas encore de neige mais surtout des rochers à escalader…à 5800 mètres nous planterons la tente du camp 1 dans la neige. Première nuit de bivouac. Et la bonjour les bons petits plats lyophilisés et les maxi duvets genre igloo. Le lendemain rebelote: 5 heures de marche pour atteidre le camp 2. Et enfin, troisième jour, 10h de marche pour atteindre le sommet à 6489 mètres d’altitude très exactement et tout redescendre jusqu’au camp de base. En espèrant être entiers -je crois les doigts -je touche du bois-je tourne trois fois sur moi même et Splach! je crache par terre.
Dernière étape de notre aventure… tout redescendre tranquillement jusqu’à Kathmandou. Je reviendrai donc mes carnets bien remplis de récits burlesques, je ne promets pas de photos sexy (ça aurait pu être le cas au maldives… c’est trop con hein !) parce que en doudoune avec des chaussures de 10 kilos, des lunettes de mouche et des moufles de mickey, c’est pas sûr que je sois au top du glamour… quoique…
Alors je vous laisse et vous claque la bise, A dans un mois, pour le récit du voyage de ma life avec l’homme de ma vie et de nouvaux articles toujours aussi futiles !
Of course, je n’oublierai pas de ramener le poil de uk du yéti à la gagnante de notre concours. Je tiendrai parole ! quoi qu’il en coûte !