Rosé - de quoi je me mêle? Point de rosé à Lisson depuis des années (oui, oui, il y en a eu une seule cuvée en 2000 - un rosé de saigné à base d'oeillade dans la série regretté des Moulenty, qui s'est vendu comme des petits pains - et un rosé de Merlot du même millésime, qui s'est transformé après 4 ans d'évolution sous voile en notre Bel Hazard - un vin sec d'apéritif...).
Et pas assez de souches de cépages blancs, pour que l'occasionnel mélange des raisins (Viognier, Roussanne, Chardonnay, Chenin et deux pieds de petite Arvine) avec nos cuves de rouges se fasse resentir sur les couleurs...
Pas souvent du rosé sur notre table à Lisson, pour des raisons de goût et par manque de frigo - indépendance de l'électricité nucléaire oblige.
Malgré cela, j'ai suivi, comme beaucoup d'autres, la discussion plus ou moins polémique sur l'annonce du droit de coupage de blancs et rouges, pour faire des vins de table rosé, qui sévissait dans la presse, ces dernières semaines.
Encore une fois, je trouve un article bien ficelé sur le numéro 16 de Fureurs des Vivres - dédié à l'agneau - mois de Pâques oblige - que certains préfèrent aussi plus rouge que rosé...
C'est Mike Tommasi - Provençal d'adoption et Sloow- Foodien de passion, qui nous a concocté cette belle contribution sur le titre Agneau rosé ou vion de coupage - les moutons protestent, que je vous conseille vivement comme lecture!