Est-ce le printemps bien présent, l'absence de ma femme en vacances avec ses petits-enfants pour la semaine, la concomitance de ces deux faits ? Toujours est-il que je n'ai pas beaucoup regardé la télé cette semaine, trop occupé à écouter mes disques car j'avais l'âme plutôt rock'n roll.
Mercredi sur France5 Silence ça pousse, puisque le Dr House ne propose que des rediffusions. J'ai retrouvé avec bonheur Noëlle Bréham et Stéphane Marie les deux présentateurs complémentaires de cette émission dédiée au jardinage et à la nature. Instructif et reposant, un bol d'air pur livré dans mon salon.
Jeudi grosse soirée télé puisque j'ai enquillé deux émissions successives sur France5 encore. Tout d'abord La grande librairie consacrée comme son nom l'indique aux livres et aux écrivains. Ce soir sur le plateau il y avait Grozdanovitch l'ex-joueur de tennis converti à l'écriture depuis plusieurs années, dont je suis l'actualité régulièrement mais dont je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un seul ouvrage, ce que je regrette d'autant plus qu'il est toujours très bien critiqué dans la presse et qu'il s'avère très amusant à écouter. Sa philosophie « le bonheur est dans une vie médiocre ». Je note son nom dans mon calepin. Autre invité, Cécile Guilbert, séduisante et cultivée elle nous présente son dernier bouquin « Sans entraves et sans temps morts ». Enfin dernier intervenant, Eric Fottorino, directeur du Monde, dont le livre parle du suicide de son père, qui d'ailleurs n'est pas son père biologique. Alors qu'on rigolait bien depuis le début de l'émission, nous avons mis nos sourires en berne, comme l'auteur n'est pas très bavard en plus ...
L'émission suivante était un documentaire Jean-Edern le fou Hallier consacré au trublion des lettres disparu en 1997. Nombreux documents et interviews pour tenter de déterminer - sans succès - la personnalité de l'étrange personnage sorte de bouffon dans tous les sens du terme, talentueux et ridicule sans que l'on sache quelle part est la plus représentative. Les images d'archives permettaient de revisiter L'Idiot International, ses rapports tumultueux avec Mitterrand, son « enlèvement » etc. Une très bonne soirée de télévision.Dimanche l'Inspecteur Lewis me sert d'anxiolytique pour calmer l'angoisse qui monte avant la reprise du boulot demain matin. Les enquêtes plan-plan des deux flics anglais à Oxford alignent ma tension sur le rythme lent de leur progression et finissent par me plonger dans une douce béatitude propice à une nuit sans cauchemars.