Juste Hallucinant ! Comment décrire le fait que 150 personnes triées sur le volet se retrouvent dans la Fenice, le plus vieil opéra de Venise, complètement privatisée pour l’occasion (cela n’avait jamais été fait). Salma Hayek était resplendissante, contrôlant tout son petit monde (il paraît que c’est sa marque de fabrique). François-Henri, sobre et ému, était radieux. J’ai croisé Gael Garcia, l’acteur de Che Guevarra, très sympa mais format de poche. Coup de cœur avec Charlize Theron qui attend la note noire avec impatience puisqu’elle est citée (en toute franchise elle s’en foutait complètement !). C’est vrai qu’elle est jolie, mais c’est une beauté très « classique » ; seul fait marquant : en plein milieu de la soirée elle a été cherché une paire de ciseaux pour raccourcir sa robe et dévoiler ses jambes… magnifiques ; Pénélope Cruz est « middle », assez plate devant comme derrière (navré pour l’Oréal). Monsieur François Pinault père était radieux et cela faisait plaisir à voir, tout comme sa charmante épouse Maryvonne. Bernadette Chirac (que Claude m’a demandé d’appeler Bernie !) était encore toute retournée du don des pièces jaunes de la société Athem. Edward Norton est assez banal, il se trimballait avec une petite nana sans classe : mesdames, à vous de jouer ! J’ai essayé de discuter du Kenya avec lui (il est paraît-il fana) mais il n’était pas très causant. Woody Harrelson (Larry Flint) errait sans savoir ou aller et il ne danse absolument pas en rythme : mesdames à vous de ne pas jouer !
Kusturica se baladait tout comme Stark sans jamais savoir ou se placer. Et puis et puis… BONO est monté sur scène sur le coup de 3 heures du matin ; Nous n’étions plus que 50 et nous avons assisté tout simplement à un concert privé de 15 minutes de cet homme aux semelles compensées, formidable chanteur/compositeur. Unique, grandiose, grande classe ! Je ne peux non plus passer sous silence la formidable prestation/discrétion/gentillesse de Florent Pagny.