Paru le 2009-04-27 12:21:00
Belgique - L’équipe du Dr Schmidt de l’université de Liège, en collaboration avec l’université de Bâle, a mis en évidence des différences dans la façon dont le cerveau travaille pour maintenir l’attention le matin et le soir.
Être « du matin » et « du soir » est donc lié à une différence de processus cognitif du cerveau. Le processus circadien maintient l’éveil en cours de journée et diminue en début de nuit. Le processus homéostatique fait augmenter la propension au sommeil qui se dissipe pendant la nuit. L’opposition de ces deux processus permet de garder un niveau de performance dans plusieurs tâches cognitives tout au long de la journée.
Le Dr Schmidt et son équipe ont étudié les personnes « du matin » et « du soir ». Les personnes « du matin » se couchent et se réveillent naturellement tôt et sont plus performants le matin. Les personnes « du soir » ont du mal à se coucher et à se lever tôt et sont donc plus performantes en soirée. Les chercheurs ont étudié les IRM fonctionnelles de l’activité cérébrale de personnes des deux groupes lors de séances de travail ayant lieu une heure trente et dix heures trente après leur réveil, sans perturber leurs rythmes de sommeil et d’éveil.
Si aucune différence n’a été constatée après une heure trente d’éveil, les performances des personnes « du soir » sont meilleures après dix heures trente d’éveil que le matin. Les personnes « du matin » sont donc plus sensibles au processus homéostatique et ont tendance à plus souffrir de la pression de sommeil accumulée durant la journée.