Synopsis :
Dans une Amérique futuriste, les prisonniers sont contraints de participer à de très violentes courses automobiles dans des arènes fermées. C'est dans ce contexte qu'un homme qui doit être libéré dans quelques semaines se voit assigné à participer à l'une de ces courses. Celle-ci est une course à la mort ! Il devient alors l'un des favoris du public qui le connaît sous le nom de Frankenstein...
Critique :
Remake calibré pour cartonner sans se fouler, cette Course à la mort n'en reste pas moins assez divertissant pour un film pop corn du samedi soir.
Ultra linéaire, (le film ne raconte quasiment rien d'autre que la course à proprement parler), Death race a au moins le mérite d'assumer son concept, à savoir un esprit beauf premier degré (frime, bimbos filmées au ralenti avec du hip hop, grosse voitures, et duels de couilles en tous genres) et un scénario aussi mince que ses cascades sont énormes.
Enchainement improbable de poursuites de bolides déchainés, les scènes d'action sont nombreuses et assez jubilatoires dans le mode bourrin, avec quelques pointes sympathiques de gore par ci par là. Sans dire que c'est bien filmé (faut pas exagérer non plus), je dois avouer que Paul W.S. Anderson (capable du pire) ne s'en sort pas mal dans sa mise en scène, avec quelques plans très efficaces et spectaculaires.
Et puis il y a ce bon vieux Jason Statham, habitué désormais aux rôles de grosses brutes nerveuses, qui vient prêter ses muscles au héros du film, et ça, ça fait toujours plaisir, même si, pour justifier tout ce bordel, on a droit à des scènes mièvres de papa poule qui-en-fait-a-fait-tout-ça-pour-retrouver-sa-fifille.
Bref, un film qui nécessite 2 neurones, mais plutôt agréable!
(A noter que désormais Joan Allen ressemble à une momie à force de s'être fait des injections de botox)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble