à la terrasse

Publié le 27 avril 2009 par Pjjp44
C'est la fête aux escargots, enfin à ceux qui pourront béatement profiter de la douche. Pour les autres qui vivront la "surprise" d'être embarqués, ce sera sans doutes une autre histoire même si on pourrait penser que l'on ne fait jamais de beurre d'ail par hasard, et d'ailleurs c'est prouvé, il faut toujours se méfier et "un escargot avec un révolver, ça s'appelle: un gangsteropode". (merci jonas pour le commentaire scientifique ) Comment expliquer autrement l'aventure moderne vécue par quelques membres du collectif 44=BREIZH de retour de manif et sirotant un breizh-cola à la terrasse d'un café nantais. Je m'excuse d'avance d'avoir interprété le contenu de leurs verres vu (si on veut) que je n'y étais pas, puisque je me trouvais à peu près à la même heure, avec quelques ami(e)s autour d'une table sur une ile briéronne et je ne buvais pas de breizh-cola. Pour la suite de l'histoire je leur passe le micro, y'a plus que ça à faire, croyez-pas?: "Dès 14h, le collectif 44=BREIZH commençait sa journée militante par uneintervention auprès du « débat participatif » proposé par le CRJ des Paysde la Loire, rue de la Tour d'Auvergne à Nantes. Par la voie de notreporte-parole, 44=BREIZH obtenait une courte intervention et exprimait sonpoint de vue sur le caractère faussement démocratique que voulait souventse donner la région Pays de la Loire dans ses campagnes de communication,alors que celle-ci s'oppose toujours depuis des dizaines d'années à touteforme de référendum sur la question de la Réunification de la Bretagne.Beaucoup de dents grincèrent, mais plusieurs personnes apprécièrent,sourire en coin.Appelant à la manifestation unitaire contre toutes les répressions qui setenait à 15h, des membres de notre collectif, du SLB/skol-veur etd'Emgann, se sont donc ensuite rassemblés derrière la banderole Breizhistance, afin de rappeler la répression politique dont souffre régulièrement le mouvement d'émancipation national Breton et de dénoncer celle qui s'abat sur les défenseurs de l'Hôpital de Carhaix, les opposants à l'aéroport de NDL, les manifestants de Saint-Nazaire, etc.... Après undébut de manifestation unitaire et animée d'environ 400 personnes, àmi-parcours, un certain nombre de personnes a commencé à s'en prendre auxvitrines d'agences immobilières, de banques, d'assurances, etc... À cemoment, le cortège Breizhistance a quitté la manifestation avec d'autres comités de soutien et organisations politiques, afin de protéger notamment notre voiture sono. Notre participation à cette manifestation a consisté à diffuser des tracts, crier quelques slogans et diffuser de la musique. En effet, nous ne partageons pas l'analyse faite par certains sur l'utilitépolitique d'une contestation s'exprimant par le cassage systématique devitrines. N'importe quelle personne présente ce jour n'aura pu confondre le mode d'action des autonomes et celui plus pacifique que nous avons choisit. Aucune interpellation n'était à déplorer durant la manifestation. Après la manifestation, la préfecture veut des coupables !Près d'une heure après la fin de la manifestation, une vingtaine depersonnes ayant composée notre cortège sirotait un verre dans une ambiance familiale en terrasse du Cercle Rouge, bar situé rue des Carmes. A unmoment est apparût au bout de la rue l'officier de la DCRI chargé des «affaires bretonnes » sur Nantes, bien connu des militants et vice et versa. Accompagné de plusieurs policiers, il leur indiquait la terrasse à laquelle nous étions installés. En quelques secondes, celle-ci fûtentourée d'une dizaine de policiers exigeant que toutes les personnes présentes se soumettent à un contrôle d'identité. Surpris et étonnés, nous fûmes plusieurs à leur poser la question de l'utilité de ce contrôle, sachant que l'identité de la plupart d'entre nous leur était déjà connue et que nous ne voyions pas le danger que nous pouvions représenter à boire un verre à cet endroit, accompagnés d'enfants qui plus est. Les policiers nous demandaient de nous exécuter, point. Désapprouvant cette mascarade policière nous avons refusé et leur avons demandé de nous laisser tranquille et de partir, ce qu'ils n'ont pas fait. Les gérants du bar ontégalement été extrêmement surpris de la situation et leur ont demandé dene pas faire de problèmes et de nous laisser en paix, sachant que nousétions les clients de son bar, lieu privé. Voyant que les policiers appelaient des renforts, nous avons décidé d'appeler la presse pourqu'elle puisse constater l'absurdité de la situation. C'est à ce moment là que tout s'est enchaîné, et qu'un militant, ainsi que notre porte-parole furent interpellés :« J'étais rentré dans le bar pour appeler la presse. J'y étais depuis cinq bonnes minutes et je discutais avec un journaliste au téléphone. D'un coup, une demi douzaine de policier en tenue anti-émeute entrèrent dans lebar. Sans que je m'y attende, un policier me fit une clef de bras en me passant les menottes, j'eus à peine le temps de comprendre ce qui sepassait que je vis des coups de matraque pleuvoir autour de moi avant d'être violemment projeté au sol. Menotté et un genou de policierm'écrasant le visage, j'entendais autour de moi des cris et des bruits deverre sans discerner ce qui se passait. Une fois relevé, j'eus le temps d'apercevoir un camarade la tête en sang et l'enfant d'un ami terrorisé qui pleurait. Les passants autour restaient pantois, indignés par le sméthodes des policiers. Une fois au poste, ceux d'entre eux qui m'avaien tinterpellé m'indiquèrent que j'avais été arrêté car j'avais soi-disant été vu cassant des vitrines boulevard Guist'hau. Alors que les policiers se foutaient de moi et me criaient dessus, je m'aperçus qu'ils croyaient qu'il n'y avait que moi à avoir été interpellé. Quelques temps après, je vis arriver Alan Haye au poste qui avait connu la même infortune que moi.» témoigne Jonathan Guillaume. Solidarité face à la répression ! Pendant ce temps, la solidarité s'organisait et une quarantaine depersonnes se sont rassemblées pendant plusieurs heures devant le commissariat Waldeck-Rousseau. Les premières brèves à la radio indiquaient que « deux jeunes casseurs avaient été interpellés lors de la manifestation ». Après plus de 16 longues heures de garde à vue éprouvante, nos deux camarades sortaient ce matin avec une convocation au tribunal de Nantes pour rébellion, le 14 octobre 2009. Nous dénonçons fermement la répression politique arbitraire qui s'exerce contre notre mouvement et notamment notre porte-parole. Il y a peu, 6 de nos membres ont été condamnés en février dernier à 30 000 euro d'amende, 2 mois de prison avec sursis et 100 heures de TIG pour de simple tags sur des panneaux Pays de la Loire®. Nous souhaitons également faire savoir que notre porte-parole a été convoqué quatre fois à la gendarmerie et au commissariat pour des interrogatoires. Il passera en comparution le 16juin à Nantes pour avoir été surpris en compagnie d'un membre de 44=BREIZH en train de prendre en photo un barbouillage pro réunification à Nozay ennovembre 2008. L'arrestation clairement ciblée et arbitraire de samedi,t émoigne de la répression politique que nous dénoncions ce même jour.Plusieurs personnes ont été blessées, recevant des coups de matraques,trainés au sol ou gisait du verre brisé, ... Une personne a été hospitalisée en urgence à cause d'un traumatisme crânien suite à un coupde matraque sur la tête, et a du avoir plusieurs points de sutures. Desplaintes vont être déposées contre les policiers. Nous demandons à toute personne ayant été témoin de la scène, ou possédant des photos ou vidéosde ce moment de nous contacter par mail à stourmomp at no-log.org Plutôt que de nous faire peur, la répression nous montre la nécessité de nous mobiliser ensemble contre les dérives autoritaires et anti-démocratiques de l'Etat en Bretagne !" Pour illuster cet article, je ne vous proposerais pas de photos d'agents des forces publiques procédant à l'arrestation de quelques citoyens, d'abord c'est assez éprouvant à vivre pour ceux à qui -ça peut-pourra-pu-arriver- , ptêt pas la peine d'en rajouter- et puis outre le fait que mon adolescence ayant largement foutu le camp, sans demander la permission d'ailleurs salop de jeune, je ne suis plus vraiment fétichiste ou rome en kit de ce genre de prise sur le vif, et n'oublions pas non plus une loi bien française qui poursuit ceux qui auraient l'idée de faire une expo de policiers en exercice. Mais franchement à part pour mettre parfois un nom sur des bavures, je ne vois pas l'utilité d'un tel spectacle, est ce vraiment décoratif au dessus de la cheminée ? je vous le demande! et c'est ainsi qu'il a été donc décidé en plein stage du plenium central de rédaction à la campagne, de présenter quelques clichés plus reposants pour l'esprit de la brière sur son 4em week-end d'avril- C'est ainsi et j'vois rien à rajouter pour l'instant. "un peu fleur bleue peut-être" Mais n'est ce pas plutôt préférer la verdure au panier à salade?...