« Nous étions dans un ascenseur qui montait régulièrement et subitement, il s'arrête et tombe. Ce qui nous est arrivé est une chute brutale. Pas mortelle, mais très violente. (…) Nous ne sommes pas simplement dans une crise conjoncturelle, mais structurelle. Il faut intégrer l'idée que l'on ne retrouvera une vraie capacité à créer des emplois qu'à la condition d'inventer de nouvelles activités, de nouveaux services, de nouveaux produits. » a déclaré Laurence Parisot, la patronne du Medef, lors de sa conférence de presse mensuelle.
Elle a également estimé que les premiers signaux de reprise se faisaient sentir.Mais, selon Laurence Parisot, les entreprises ne pourront retrouver la croissance qu’en mettant en place un modèle ou des idées nouvelles. Le retour à l’emploi passe par de la « mobilité professionnelle » et de la « reconversion des bassins d’emplois ».
Autrement dit, le Medef croit au principe développé par Joseph Schumpeter dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), la « destruction créatrice ». Processus selon lequel la disparition de secteurs d'activité permet la création de nouvelles activités économiques. Cette transformation est portée par les entrepreneurs capables d’innover afin de générer une nouvelle source de croissance. Au Medef, on n'est donc plus dans le maintien dans l'emploi mais dans l’idée qu’il faut en créer du nouveau.