Une belle surprise qui est arrivée dans ma boîte aux lettres il y a déjà quelques temps (j'ai déconné sur ce coup-là, cet album aurait mérité que je sois plus réactive). Riktus, un groupe lorrain que j'avoue avoir découvert seulement maintenant, écume les scènes depuis bientôt 10 ans. Il nous revient avec un deuxième album, Dévotion, et compte bien réveiller nos émotions les plus primaires avec ses titres rappelant aussi bien the Dillinger Escape Plan, Killswitch Engager ou encore Unearth.
Ce que j'ai aimé
Les guitares mélodiques, la voix éraillée parfaitement en place (un peu moins en voix claire, à mon goût) et des morceaux qui dégagent une putain de bonne humeur. En écoutant l'album je m'imaginais le groupe en train de le composer, de l'enregistrer puis de le jouer sur scène avec de la joie dans les doigts et une banane sur le visage.
On sent que les gaillards naviguent ensemble depuis belle lurette, et cette cohésion fait plaisir à entendre.
Attention à ne pas prendre Riktus pour un vulgaire groupe de Métal : on évite l'écueil de la simplicité des guitares (on a droit ici à de très bon arrangements avec notamment plusieurs lignes mélodiques) et la voix est franche et directe dans un anglais plutôt bon pour des frenchies (niveau accent s'entend).
Sur « Dévotion », Riktus s'affranchit des limites techniques (« The god anger rest », « Nigtmare ») et standardisées pour produire des compositions entrainantes (« Empty end world », « The day I felt down »).Et hop,le Making Of de Dévotion :