Et moi qui me dit, au coeur de ce et puis soudain : Mémorise, Didier, mémorise ces yeux qui brillent. Rappelle-t'en. Ils disent tout et devraient permettre de soulever la montagne quand le soufflé sera retombé.
Quand le raisonnable reviendra. Et avec lui, les mille et une bonnes (mauvaises) raisons de ne pas faire. Quant alors, palabrer il faudra, car c'est souvent comme ça un projet : sur le coup, on y est, on y croit, et après l'usure du temps malaxe l'idée, la triture, la déforme. A en fait du presque prêt à être jeté au panier.
Les yeux brillent à l'énoncé, par la copine avec qui nous partageons un repas du samedi ce soir-là, d'un projet Tunisie ou Canaries pour les prochaines vacances de la Toussaint. Entre dames et avec enfants. Madame qui se transporte d'un coup d'un seul et s'y voit, le soleil sur la nuque, tout ça. Ses yeux brillent.
Il m'en souviendra le moment venu.
En attendant, mettre des sous de côté, évidemment :-)