Nous nous souvenons tous de la mise au banc scandaleuse qui avait été réalisé par le PDG de la société générale l'an dernier au sujet de l'un de ses salarié. L'affaire Kerviel avait enflammé la finance peu avant de mettre le feu aux poudres des banques internationales.
La société générale, dans un espèce de piteux mea-culpa avait touché plusieurs milliards d'euros au titre d'un prêt de l'état Français aux banques Françaises - Ce qui n'avait pas découragé Daniel Bouton, le PDG de SG, de souhaiter verser des stocks-options aux cadres dirigeants de la banque; Sarkozy avait tapé du point sur la table et il avait eu gain de cause.
c'est dans ce climat presque apaisé, si je puis dire, que nous apprenons aujourd'hui dans Libération qu'une nouvelle perte de 5 milliards, pouvant même grimper jusqu'à 10 milliards, vient d'être mise à jour. La SGAM serait fautive, "elle a été laissé libre de spéculer grâce à une direction soit complice, soit défaillante". Des centaines de suppression d'emplois sont prévues dans cette filiale de SG qui est en train d'être vendue au crédit Agricole. C'est ainsi plus facile de licencier sous pretexte d'une fusion. Ainsi va la vie.
Daniel Bouton le futur retraité à la retraite en or (un million d'euros par an), va bientôt couler des jours heureux là où bon lui semblera.