Je suis une poupée de sucre, une poupée vaudou
Libération a crû bon de lancer une nouvelle charge contre Rachida Dati, poupée vaudou du Sarkozysme. A défaut de pouvoir dézinguer Dieu, brûlons ses seins saints.
La polémique qui a éclaté sur les propos de Dati à la convention avec les militants UMP est idiote, voire vacharde (et moi, quand je vois une vache…). On lui a reproché d’être approximative, incompétente et de rire de sa propre ignorance.
Voilà bien une attitude de censeur qui contraste avec les belles idées sur la démocratisation de l’Europe. Si l’on veut que le parlement européen soit peuplé de têtes d’oeufs qui connaissent sur le bout des doigts les détails de la procédure de codécision ou les derniers chiffres de la production énergétique, qu’on le dise. Mais qu’après on ne vienne pas se plaindre d’avoir un Parlement coupé du peuple.
Dati, jour de fête
La stratégie qui consite à piéger Dati pour en faire une Sarah Palin bis est digne de CE2. Tout d’abord, on ne saurait demander le même niveau d’exigence intellectuelle à une vice-présidente des Etats-Unis, responsable entre autres du feu nucléaire, et à une député lambda d’un Parlement dont le rôle est de tenter d’exister à coté d’une Commission toute puissante. Je fais, moi, une différence entre Ségolène Royal et Rachida Dati, car leurs ambitions ne sont pas au même niveau.
Ce nouveau rebondissement de la saga Dati tient donc plus de l’acharnement que de la critique démocratique, d’autant qu’il s’agissait d’un meeting bon enfant sur le thème « Qui veut gagner des millions« .
Qu’on s’oppose à elle sur son arrogance comme ministre ou ses réformes mal pilotées, soit. Qu’on se moque de son coté bling-bling, passe encore. Qu’on fantasme sur son vagin, ma fois, cela me laisse pantois. Mais désormais foutez-lui donc la paix !
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