Le charme de la Maison Arabe tient à ses salons, ses suites, sa nouvelle piscine et la personnalité de Fabrizio Ruspoli.
Il pleut des étoiles sur Marrakech. Mais malgré les enseignes prestigieuses, la débauche de luxe et les feux de la rampe, sa vieille ville garde précieusement son âme.
Même labyrinthe rose rouge, même chaos de vie, même circulation sauvage, même "gazelle" hélée à chaque coin de rue, la médina ne bouge pas.
Et reste en tête des plus belles villes du monde arabe, y compris pour les connaisseurs.
Un vendredi soir, faufilez-vous dans une venelle mal éclairée sentant bon l’oranger et la terre rouge. Au bout, la « Maison Arabe » et ses dix nouvelles chambres et suites.
L’hôtel, déjà doté d’une vingtaine de clés, a grignoté le terrain voisin pour ouvrir une nouvelle aile, plus luxueuse, et flanquée d’une piscine, rare derrière les remparts. Avec chaises longues, rayons de soleil l’après-midi, thé à la menthe et tutti quanti...
Une dose de faste en plus pour cette adresse de charme créée il y a une quinzaine d’années par le Romain Fabrizio Ruspoli, bâtisseur hédoniste, garant de la mémoire du lieu qui fut d’abord une table mythique du Marrakech d’hier.
Le « Naoura Barrière », ‘sister hotel’ du « Fouquet’s » parisien, vient d’ouvrir à deux pas ? Qu’importe, la « Maison Arabe » vous retient avec son cachet de riad cousu main.
Du nouveau hammam (délicieux) à votre suite (cheminée, climatisation, écrans plats et dressing pour princesse), en passant par le « Quatre Saveurs » (une deuxième table).
Et toujours : une nuée de dadas (les fameuses nounous marocaines), le duo de Khalid et Khalid qui gratte luth et guitare à l’heure du dîner, l’incontournable tagine de mandarines confites, et le sourire marrakchi en fil rouge du séjour.
Marrakech, (presque) comme à la maison.
Source: Les Echos.
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