Ce qui était bloqué sera débloqué, a joyeusement assuré le ministre : « Un texte sera débattu en juillet et cette affaire sera donc réglée dans la concertation et l'équilibre. » Paternaires sociaux et représentants des religions - sic - seront alors entendus pour ce futur texte. Car le gouvernement ne souhaite en rien remettre en question « le repos dominical ».
Paris, Marseille et Lille font partie des agglomérations évoquées, en ce qu'elles ont une « habitude de consommation » dominicale, mais les secteurs touristiques seront bien entendu inclus dans le futur nouveau projet. En outre, les cinq ouvertures exceptionnelles aujourd'hui en cours ne seront pas touchées par le nouveau texte. En somme : « Il faut des règles simples qui permettent aux salariés qui le souhaitent, dans des zones bien définies, de pouvoir travailler volontairement. »
Mais les critiques n'ont pas tardé : ainsi, sur Radio-J, Harlem Désir, député européen PS a estimé que le retour à ce projet était en total décalage avec la situation actuelle des salariés. Une réponse qui en outre est totalement inadaptée, alors que l'on attendrait de la part du ministère qu'il face es propositions permettant de faire face « à la montée phénoménale du chômage ».