Par Hal G. P. Colebatch, auteur, poète, conférencier, journaliste, professeur et avocat australien bien connu.
« En tant que professeur occasionnel de science politique et de droit international, je n’utilise pas le terme totalitaire à la légère. Il n’y a pas de camps de concentration ou de goulags, mais une campagne en vue de modifier la psychologie du peuple pour créer un nouvel Homo britannicus. Des polices de la pensée imposent des modes de pensée et détectent les hérésies, et les dissidents peuvent se voir imposer de lourdes peines. »
Les résolutions sur la diffamation des religions adoptées par l’ONU ont déjà un impact en Occident, et vont continuer d’en avoir parce que nous avons des polices de la pensée politiquement correcte qui parlent la même novlangue que l’Organisation de la conférence islamique. Comme en Grande-Bretagne, nous avons au Canada une florissante industrie de l’anti-racisme dont les pouvoirs tentaculaires sur les pensées, les paroles et les actes des citoyens sont exercés avec un zèle qui dépasse celui qu’investissent les forces de l’ordre dans la répression de la criminalité violente et du terrorisme. La bataille pour préserver la liberté l’expression vise autant le politiquement correct que la diffamation des religions, ces deux faces du néo-totalitarisme.Hal G. P. Colebatch sur Point de Bascule