Ted Sargent, un jeune chercheur de l'Université de Toronto, s'est demandé comment réduire le coût des cellules photovoltaïques, celles des panneaux solaires, capables d'absorber l'énergie des rayons lumineux et de la transformer en courant électrique.
Résultat : une peinture, ou plutôt la cellule photovoltaïque en plastique polymère, flexible et résistant. Une véritable révolution car ce matériau est aussi beaucoup plus efficace : il ne se contente pas d'absorber la lumière visible, mais peut aussi exploiter la lumière infrarouge. Bref, le rendement augmente de 30 % par rapport aux cellules photovoltaïques en plastique habituelles.
Le chercheur imagine déjà de recouvrir les routes ou les bâtiments avec cette peinture pour produire de l'électricité en grosse quantité. La technologie, à peaufiner d'ici à 7 ans, pourrait même s'appliquer aux vêtements.
N. F.
La Dernière Heure 2009