Bon, c'est vrai, ce n'est pas de l'actu fraîche car il s'agit du premier roman de Claire Panier-Alix. Il est
paru au début des années 2000 chez Nestiveqnen, l'éditeur qui fait exprès d'avoir un nom imprononçable !
Voici ce qui est indiqué au dos de l'ouvrage de 460 pages :
L'immense armée du sorcier Guiderod progresse sur l'île de Modar'Lach, rasant et exterminant tout sur son passage. Rien ni personne ne semble pouvoir arrêter sa progression destructrice. Face
aux pertes considérables subies par les derniers hommes protecteurs d'Hyriance - la terre de magie -, les chevaliers se tournent vers les légendes anciennes et font appel aux grands Dragons
endormis depuis des siècles au pied de l'arbre de Peridixion.
Et les prières semblent atteindre leur but, puisque l'on voit l'arbre frémir… En s'apercevant que les êtres de légende sont réveillés par les hommes, le Dieu Einär, créateur de tous les univers,
pense un instant que sa partie d'échec est peut-être en train de lui échapper…
Pour être très franc, ça ne résume pas vraiment le roman, mais la tâche était ardue car
c'est un livre très dense, fourmillant de personnages et d'intrigues. Pour essayer de résumer, je dirais que c'est la partie d'échec du dieu Einär contre les autres dieux. Einär a la particularité
d'être un dieu qui rêve et crée ses rêves. Il propulse ainsi sans ménagement ses pions comme Duncan d'Irah au début de l'ouvrage, puis son petit fils Akhéris le torturé dans des combats épiques
mêlant les dieux, les créatures magiques et les hommes.
Si l'ensemble fait un peu penser à Tolkien, ce serait plus celui du Silmarillion que celui de Bilbo le Hobbit ou du Seigneur des Anneaux. Claire
Panier-Alix semble avoir voulu raconter l'Histoire du monde qu'elle a imaginé et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle aime les détails.
Au final, un roman s'apparentant à de la Fantasy, déployant une saga épique mêlant le combat des hommes, des dieux et de toutes les créatures entre les deux. On pourra toutefois lui faire le
reproche d'être peu empathique avec ses personnages. Du coup, on ne s'y attache guère, ce qui m'a, personnellement, un peu gêné dans ma lecture. Quoi qu'il en soit, Claire a ses fans et ils sont
nombreux, ce qui est un gage de qualité.
Dominik
PS : elle écume les salons de SF et dédicace ces livres à toute personne se présentant. Mon exemplaire est ainsi dédicacé.
Tags : Claire Panier-Alix, Duncan d'Irah, Akhéris, Chroniques Insulaires 1, éditions Nestiveqnen, Fantasy, sf, science fiction, roman, Tolkien, Silmarillion Seigneur
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