N’importe quel citoyen reconnu coupable de 17 ans de séquestration arbitraire sur plusieurs personnes relèverait de la cour d’assise et serait susceptible d’une condamnation à vie.
N’importe quel salarié coupable d’une telle erreur professionnelle serait susceptible d’un licenciement pour faute grave.
N’importe quel policier coupable d’abus de garde-à-vue serait au minimum mis à pied et soumis à l’audition de l’Inspection Générale des Service.
Mais un juge, mais des juges jugés entre eux ne sont, pour les mêmes motifs, passibles que d’une simple réprimande. Autrement dit rien si le juge concerné ne fait rien de répréhensible durant quelque temps. Quel mépris pour les victimes d’un tel manque de jugement, d’un tel arbitraire.
Il semble fortement probable que lorsque l’on est jugé par ses paires, la clémence prévale. Pour que la justice soit vraiment indépendante et impartiale, il est nécessaire qu’elle ne se juge pas elle-même. Je suggère, que pour de telles décisions, ce soit un collège de jurés civils, comme pour une cour d’assise, qui auditionne et sanctionne les « maladresses » des juges professionnels, car une justice libre est une justice sous contrôle des citoyens.