Je dois vous avouer que j’ai un peu honte … 10 jours sans article alors que je vous promet de grandes révélations sur l’Ordre Mondial. Le problème, c’est que j’oublie mon appareil photo à chaque fois… Mais j’écrirai cet article, même si c’est la dernière chose que je fais dans ce pays.
Que se passe-t-il chez Gandhi ? La fin des cours approche en même temps que les examens et en même temps que… mon retour parmi vous ! Eh oui, dans 20 jours exactement, je descendrai l’escalator de la gare de Bâle. Et je suis plus qu’enthousiaste ! On me dit : « profite bien de tes derniers jours en Inde »… mais les gens sont fous ou quoi ? Ou alors ils ne lisent jamais mon blog. Depuis quand « profiter » veut dire « faire de la physique par 40° à l’ombre entouré de moustiques et autres petites bestioles » ?
Les examens commencent la semaine prochaine et ils s’annoncent … faisables. Comme toujours, rien d’impossible mais comme je n’ai pas beaucoup de points d’avance, ça peut basculer d’un côté ou de l’autre. J’ai besoin d’à peu près les même notes que celles que j’ai eu aux examens mineurs (pendant le semestre). Les révisions se font à la va-vite puisque je dois aussi rendre mes projets.
Est-ce que je suis triste de quitter l’Inde ? Honnêtement non. Ca fait bizarre de se dire que c’est fini et qu’ensuite cette année au loin fera partie de mon parcours de vie (
à qui comprendra). Mais triste non. Retrouver une vie ordinaire est ce à quoi j’aspire en ce moment. Et je pense être incapable de donner un bilan de mon séjour en Inde avant plusieurs semaines/mois. L’écriture du rapport d’échange (obligatoire pour l’école) va être difficile. Je ne sais pas quel ton lui donner. Dois-je critiquer tout ce qui bouge (et qui ne bouge pas) comme je le fais sur ce blog et dégoûter les lecteurs ? Ou plutôt inciter les gens à venir ? Car même si il y avait pleins de choses positives, mon inclinaison naturelle pour la critique destructive va les passer sous silence pour insister sur les désagréments de l’Européen gâté et accro à son confort que je suis. Je me rappelle un rapport d’un étudiant venu ici en 2006. Il avait écrit : « les conditions de vie sont spartiates mais on s’y fait très vite », mouais… Je pense passer un peu plus de temps sur le sujet.A très bientôt…