Le PS ne mobilise plus. Dans les années 80, une réunion à Toulouse, c'était l'assurance de plus de 20 000 personnes au moins. Hier, ils étaient 1 600 pour le lancement de la campagne du PS, un chiffre digne d'un banquet départemental de temps de croisière dans une géographie rurale.
Le PS ne déplace plus les foules en dehors de Ségolène Royal. C'est un constat objectif.
Second constat, la désertion des spectateurs ne frappe pas tous les pays. Les Etats-Unis comme l'Italie connaissent des fréquentations historiques avec des chiffres qui feraient pâlir d'envie Martine Aubry.
Les images des réunions de Martine Aubry donnent une perception de réunions de travail bien loin des engouements populaires qui suscitent l'adhésion.
Le PS doit s'interroger sur cette situation. La démobilisation a gagné son électorat en mal de leadership mobilisateur et rassembleur.