Européennes de l'autre

Il y a des matins où on a envie de faire un billet sur un thème précis mais où on ne sait pas comment l’aborder. Ce samedi en est un. Pour être exact, j’avais une bonne idée de billet : le lancement de la campagne du Parti Socialiste pour les Européennes et je fouillais le net à la recherche d’anecdotes pour illustrer mon billet quand je suis tombé sur une information (illustration) qui aurait pu me faire vomir mon café si je l’avais déjà bu à cette heure matinale.
Lors des échauffourées Israëlo-Palestiniennes, je m’efforce de ne pas prendre parti tant le sujet est chaud… et les commentateurs aussi. C’est souvent plus le cœur que la raison qui parle… Je me contente de déplorer les massacres et de me sentir bien au Kremlin-Bicêtre où les seules bagarres sont celles de pochetrons au comptoir qui se foutent bien de savoir qui joue de la trompette à Jéricho.
Dans les blogs, je m’amuse à dénoncer les relents nauséabonds divers, tel Zorro défendant la veuve et l’orphelin en espérant une gâterie en retour. Je dis bien que je m’amuse. D’ailleurs, j’emploie « relents nauséabonds » dans le seul but de tirer un sourire idiot à un vieux réactionnaire de ma connaissance quand il aura compris que je me fous de sa gueule. Sinon, j’aurais dit « bordel de chierie ». Je m’amuse surtout car j’ai bien compris l’influence réelle des blogs, contrairement à certains de mes lecteurs qui s’imaginent que Partageons mon avis est aussi lu que le France Soir alors qu’il n’a même pas de mots fléchés.
Enfin… Je n’imaginais pas qu’en 2009 un tel relent jamesbond me ferait vasciller.