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HADOPI,la fin d'une Caste et et les >.....

Publié le 25 avril 2009 par Zelast

bixkqewk

Cela fait plusieurs mois que dans les "mass-media" c'est un défilé continu de la clique des farouches défenseurs du copyright et autres droits d'auteurs.
Mais que se passe-t-il ? Pourquoi tant d'internautes dans le monde se sont mis en quelques années à télécharger tout ce qui pouvait l'être ?
Je passe sur le prix quelque peu prohibitif d'un album de qui que ce soit à 15 € voire plus.Je passe sur le prix prohibitif d'une séance de cinéma : environ 10 € ; ce à quoi certains répondent qu'avec les cartes pour 10 séances on peut avoir une réduction avoisinant parfois les 20%.Là je dis merci ! 20% de réduc. sur de la M.,ça vaut le coup......bref.
Je passerai également sur la démocratisation (vive la démocratie en inde ou en chine...) de l'accession aux matériels informatiques et à l'accès aux connexions web.
Je passe sur tout ça parce que j'y vois aussi une rupture (quel mot horrible sous mes doigts....).Une rupture ou plutôt un réveil.
Le réveil de tout ces consommateurs,habitués à passer à la caisse de leur supermarché préféré, ou d'une quelconque FNAC, avec le dernier opus de leur artiste adoré.
Un réveil salvateur,une prise de conscience..Pourquoi diable (je préfère à "mon dieu") ces bons petits moutons de la consommation de la supposée culture populaire ne veulent ils plus engraisser cette caste,cette corporation qui s'autoprotège à coup de lobbying et via la 'votation' d'une loi scélérate comme Hadopi ?
Et bien imaginons un travailleur d'une usine de fabrication de pneus.Dans un pays lointain,"mondialisation" oblige,des petits malins se mettent à copier les pneus que lui fabrique avec amour.
Certes ces copies peuvent être de mauvaise qualité à l'image d'un screener balancé sur la toile.Mais peu importe pour celui qui les installe sur sa voiture : avec son revenu modeste et parce que la bagnole n'est plus,au grand désespoir des fabricants,son principal sujet d'inquiétude,il va se rendre chez le premier Speedy du coin pour les acheter.Et comme dit une p'tite phrase : << ça fait le même effet >>.
Que se passerai-t-il ? Je vous fiche mon billet que les responsables chargés de réguler,de contrôler monteraient au créneau pour sanctionner ces acheteurs de copies de pneus : tu te procures ces pneus,je t'interdis alors de rouler avec ta bagnole !
Certains trouveront la ficelle un peu grosse.Certes.Mais quoi de plus beau que les transactions directes du fabricant au consommateur ?
Quoi de mieux qu'un bon concert pour apprécier la musique.Et le cinéma me direz-vous,on le fait en live ? Allez voir mon fournisseur d'accès dont les réseaux téléphoniques sont amortis déja depuis dix ans et allez l'emmerder avec une taxe plutôt que de me couper l'accès à internet que je paye fidèlement depuis des années.
Et mon ouvrier du pneu ? Laissez le donc fabriquer ces pneus peinard et me les vendre en supprimant les intermédiaires.Il me les vendra moins cher,à coup sûr,et de toute façon il n'est pas plus con pour diriger sa production que les types qui ont décidé après des années de boulot de le foutre dehors pour allez faire un peu plus de monnaie ailleurs.
Notre bon empereur nous serine que le monde a changé,un ancien trotskar grisonnant nous a dit que l'état ne pouvait pas tout ?
Que ne l'ont-ils dit à ces mêmes artistes foireux qui ont instauré l'impôt sur l'argent de poche ?
C est un choix de société,ce sont des choix politiques...et oui.
Les français sont définitivement schizophrènes.Ils sont définitivement pourvoyeurs de bâtons pour se faire battre.
Mais ils semblent se réveiller.
Ne laissons pas passer HADOPI comme la défense de la culture,ne laissons pas passer ces fermetures d'usines en regardant le 13H de Pernod.
La culture doit être vivante tout comme il est possible à ces ouvriers d'autogérer leurs entreprises.
Vas y mon Nico 1er,file du blé aux ouvriers pour racheter leur outil de production et pas aux banquiers qui eux le mettent à bas.
Vas y mon Nico 1er,ouvre des salles de spectacle et laisse,toi le soi-disant libéral,les gens échanger et partager même si c'est aux dépens d'un petit nombre : tu le fais bien avec l'argent !

Je vous renvoie une fois de plus à l'article de Libé : «La musique gratuite a une vraie valeur économique» (http://www.liberation.fr/economie/0101312535-la-musique-gratuite-a-une-vraie-valeur-economique)

Z€LaST


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