Qui peut se targuer de ne pas aimer la musique?
La musique…
Une intarissable source d’inspiration (ne jamais oublier de mettre un disque de
Michel Sardou lorsqu’on s’isole quelques minutes aux toilettes, surtout en cas de constipation passagère).
Un anxiolytique naturel dépourvu de la plus petite once de principe actif potentiellement toxique pour l’organisme (ne pas hésiter à se passer quelques extraits du dernier album de
Vincent Delerm si l’on souffre d’insomnies, juste avant le suppositoire et tout de suite après l’apaisante tisane verveine-mandarine).
Un stimulant intellectuel, enfin, qui accompagne la plupart des artistes dignes de ce nom dans leur processus créatif (se souvenir qu’Adolf Hitler jouait
Die Wacht am Rhein en boucle sur son gramophone pendant qu’il peignait ses croûtes).
Je n’ai certes pas la prétention de pouvoir jamais égaler un Marc Levy (qui écoute l’intégrale de Grégory Lemarchal pendant la rédaction de chacun de ses é
trons best-sellers), encore moins un Dan Brown (qui rédigea le
Da Vinci Code avec, en arrière-fond, un album de Bernard Menez).
Néanmoins, je dois confesser que moi aussi, quand je rédige un billet, j’aime entendre les douces mélodies de
Nick Cave and the Bad Seeds (qui comme chacun sait n’engendrent pas la mélancolie, encore moins la tentation suicidaire).
Je ne suis donc pas peu fière d’avoir réussi, malgré certaines limitations techniques imposées depuis peu par le site
Deezer (l’un des plus gros potagers musicaux de la Toile francophone, fournisseur officiel de soupe pour la plupart des blogs de l’hexagone), à insérer dans ces pages le célèbre petit
player exportable sans trop m’arracher les
cheveux.
Et pour fêter ça, je te propose de te glisser, l’espace d’un instant, dans la peau d’un écrivain à succès, mettons…Marc Levy, justement.
Installe-toi donc confortablement dans un bon gros fauteuil dont le cuir va agréablement crisser sous ton poids, allume un cigare hors de prix, sers-toi une coupe de Dom Pérignon et fais comme si tu étais sur le point de commencer la rédaction d’une nouvelle sous-merde littéraire tout juste bonne à servir de papier hygiénique dans les toilettes publiques de la Gare du Nord, au scénario calqué sur le pire épisode des
Feux de l’amour, mais dont tu sais que le nombre de connards prêts à l’acquérir au prix fort dépassera de loin la quantité de ménagères de moins de cinquante ans qui s’étaient offert le précédent. D’ailleurs, tu as décidé d’intituler ce nouvel opus "Dans ton cul", puisqu’il fera suite au célèbre "Où es-tu?" qui avait conquis des centaines de milliers de gogos incultes.
Tu es prêt à écrire?
Alors musique, maestro.