Figurez-vous que, samedi 11 avril, veille du dimanche de Pâques, j'ai eu une idée originale : aller acheter des oeufs en chocolat pour les cacher dans mon jardin. Incroyable, s'pas ?
Je m'en suis donc allée à Carreuhfour, pour m'approvisionner. Et là ! pas l'ombre de la queue d'un oeuf. Y'avait des poulettes, des cocottes ou des poussins - même des vieilles R12 - mais pas d'oeufs dans un sac, enrobés dans du papier alu. Genre le produit de base. Incrédule, j'ai fait trois fois le tour du rayon, soupçonnant le magasin de les avoir cachés. Mais non. J'ai eu beau soulever les affiches, les bordures de rayons et même les jupes des autres acheteuse, rien à l'horizon !
Bredouille. Je n'allais quand même pas attendre le lundi matin pour aller fouiller les buissons au Jardin de Ville comme tous les autres morts-de-faim, et dégotter dans des seaux les oeufs de mes impôts !
En désespoir de cause, j'ai donc eu recours une fois de plus à la boîte à réclamations qui trône opportunément en face du vigile de l'hyper.
"Bonjour, je suis Mme Lambda, ménagère de moins de 50 ans (encore pour quelques temps) et je suis venue, en ce samedi de Pâques, acheter chez vous un sac d'oeufs en chocolat. Dommage, vraiment dommage, que vous n'en vendiez pas... "
Et quelques jours plus tard, j'ai eu la joie de voir arriver à mon nom une lettre d'excuse pour cette rupture de stock, accompagnée d'un bon d'achat. Trois z'euros, c'est toujours ça de pris.
Comme quoi, ça peut servir, d'être hypermarchiante.
Hélas, trop tard pour le ouikend de Pâques. Après avoir raté ma change au grattage, j'ai été achevée au tirage : le lundi 13, y'avait pas plus d'oeufs Auxchamps qu'à Carrouf le samedi... on a dû se rabattre sur des nouilles.