Avec un objectif d’accroissement de la quantité d’eau potable produite par dessalement de 25% par an, soit 57 millions de mètres cubes supplémentaires, Israël veut passer le cap des 300 millions de m³ d’eau potable dessalée d’ici à la fin 2010.
Un accord vient d’être signé avec les trois sociétés de dessalement qui opèrent en Israël: Veolia, Maris et H2ID.
Veolia a construit et exploite l’usine de dessalement d’Ashkelon; il s’agit de la plus grande usine au monde de dessalement d’eau de mer utilisant la technologie membranaire d’osmose inverse. Sa capacité de production actuelle est de 108 millions de m3 d’eau potable par an.
Maris, qui a construit l’usine de Palmahim, et le consortium israélien H2ID, qui a fabriqué et qui exploite les installations de désalinisation de Hédéra, se sont aussi engagés à accroître leur production d’eau potable de 25% d’ici à l’année prochaine.
Parallèlement à l’accroissement de la production des installations existantes, le Ministère israélien des Finances a lancé un appel d’offres pour la construction d’une nouvelle usine de dessalement à Sorek, d’une capacité annuelle de 150 millions de m³. Plus que jamais, Israël mise sur cette technologie pour solutionner la crise de l’eau auquel il est confronté, sur fond de tensions géopolitiques liées aux partage de la resource avec les palestiniens et les états voisins. De quoi justifier que le pays vient d’être reconnu leader mondial du traitement de l’eau recyclée lors de la Conférence internationale de l’Eau à Istanbul.