Des deux versions proposées, ma préférence va nettement à la plus longue (15 minutes), dont le format est bien adapté à l’esprit jam session du track. On a vraiment la sensation d’entendre Thomas et Hans-Peter se taper un délire live dans leur studio d’Oslo, passant d’un instrument à l’autre, testant sons et ambiances en temps réel sur un tempo robotique exécuté par une batterie qui n’a rien de synthétique. Résultat : on trouve un peu de tout dans Tirsdagsjam. Il y a du funk bien sale genre Blaxploitation, des synthés dignes des maîtres de l’italo-disco, des handclaps façon Zapp & Roger, mais aussi des passages plus oniriques où flottent quelques accords de guitare acoustique - on retrouve alors les accointances “baléariques” du binôme.
Le tout fleure bon les années 80, le sexe et les bandes originales de Moroder. Pas besoin d’en faire un roman : il s’agit du meilleur morceau des Scandinaves depuis un bon moment, indispensable à tout amateur de musiques cosmiques et baroques. La version courte se concentre sur les moments les plus funky et dansants du morceau, et sera sans doute privilégiée par les DJ.
En bref : Avant leur très attendu second album, les rois du space-disco livrent un EP euphorique, sorte de jam session géante gorgée de synthés eighties. Fortement recommandé.
Leur Myspace, avec un “Radio Edit” du morceau en écoute.
Le site d’Eskimo Recordings
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