Ma semaine dans la Drôme provençale touche déjà à sa fin. On pourrait même dire à sa faim, la composante gastronomique étant toujours essentielle. Les banquets en terrasse, le midi, sous la glycine, ont atteint jusqu’à treize convives affamés. Mais ça nous a plutôt porté bonheur. Le soleil m’a tanné la peau, le qi gong au réveil, quand le soleil passait au-dessus de la montagne pour nous réchauffer, nous a apaisés, et les randonnées nous ont bien dérouillé les mollets. Aujourd’hui, trois heures de marche près de Rémuzat avec les vautours fauves comme compagnons, qui planaient majestueusement juste au-dessus de nous, sur la crête. Par moment, même pas besoin de jumelles pour les observer.
Mercredi, nous nous sommes éduqués en passant une journée à la ferme agro-écologique des Amanins, dont je guettais l’ouverture depuis fort longtemps. Ce centre ouvert l’an passé au public a été initié par Pierre Rabhi et Michel Valentin. On peut y séjourner plusieurs jours pour apprendre l’éco-construction, le maraîchage au naturel, la phytoépuration, la fabrication du pain au levain ou du fromage de brebis… Les premiers pas vers l’autonomie !
A propos de ferme, c’est l’opération « De ferme en ferme » en Touraine, ce week-end : productions maraîchères, vins AOC, œufs, produits laitiers et fromages, 26 exploitations engagées dans une démarche d’agriculture durable vous ouvrent leurs portes. Des démonstrations et des dégustations rythmeront ces deux journées campagnardes. Sur ce, je vais manger mon fromage des Amanins. Bon ap’ !
Photos : Bergère à Valouse. Les gorges de Saint-May, fabuleuses. Un vautour fauve photographié avec brio par Pierre pendant la randonnée.