Paru le 2009-04-24 14:03:00
États-Unis - L’AFP témoigne de la découverte, par des chercheurs de l’université de Boston, de gènes impliqués dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Jusqu’à présent, les AVC étaient mis sur le compte de l’hypertension, du diabète, du cholestérol, du tabac, de l’obésité, entre autres. Mais pour la première fois, deux variations génétiques sont aussi à prendre en compte.
Les chercheurs ont comparé l’ADN de 1 544 personnes victimes d’un AVC à celui de plus de 18 000 personnes n’en ayant jamais eu. Deux modifications génétiques sur le chromosome 12 ont ainsi été mises en évidence. Chaque copie de cette modification augmenterait le risque d’accident cérébral ischémique, petite forme d’AVC, d’environ 30 %. Le gène concerné est impliqué dans le processus d’adhésion des molécules au niveau des cellules cérébrales. Si ce gène est altéré, les neurones cérébraux deviennent plus fragiles.
D’autres gènes devraient être mis au jour, car la communauté scientifique mondiale doute de l’implication d’un seul gène dans ce processus. Cette découverte ouvre toutefois des perspectives nouvelles pour la mise au point de traitements visant à corriger ces anomalies sur le plan moléculaire.