Pourtant, dans cette anxiété muette, Harper Collins trouve que la Foire a été la plus productive, depuis bien longtemps. Probablement parce que les échanges y furent plus francs et directs, alors qu'en parallèle les ventes auprès du public ne sont pas aussi bonnes qu'espérées.
La responsable, Alistair Burthenshaw, garde aussi une idée positive de ce salon, quoiqu'elle garde pour elle le nombre exact de visiteurs. Des moments difficiles, certes, mais beaucoup de retours positifs, et surtout un retour au livre généralisé. Alors parlera-t-on comme nos confrères du monde d'un baromètre de l'état de l'édition ? Probablement pas.
Le marché anglais, on l'a vu, est dort différent de celui que la France peut connaître : bien que certaines problématiques soient communes, sur les livres numériques par exemple, on ne se fiera pas à cette manifestation pour déterminer une quelconque tonalité globale. Si l'atmosphère fut tendue, on le doit en effet autant aux conditions actuelles qu'aux peurs de tous.
D'autant que les agents sont plutôt satisfaits de leur travail et des contrats conclus. Pour ce qui est des conférences, l'affluence fut bonne et nombre de sujets ont été sollicités par le public comme les professionnels. Finalement, Londres tourne la page avec le sourire. Ce fut presque une belle histoire.