Une femme jette son dévolu justement sur celui qui ignore jusqu’à son existence. Elle est folle de lui et il est fou d’une autre. Logique ! Implacable et universelle, la loi de Murphy, appelée communément « loi de l’emmerdement maximal » s’applique aussi aux relations amoureuses. Pour le prouver, Richard Robinson, l’auteur de « Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre », aux éditions Dunod, continue son exploration du phénomène « poisse à tous les étages » avec son dernier opus, « Pourquoi ça ne marche (presque) jamais en amour, la loi de Murphy expliquée à tous ». De la première rencontre au divorce, en passant par la sexualité, l’auteur décortique les situations de la vie quotidienne et met en lumière les comportements qui vont générer la déroute des histoires les plus prometteuses. Jalousie, obsessions, peurs, voici une sélection de portraits de femmes et de leurs manies rédhibitoires, suivis de conseils de bon sens proposés par Femme en ville, pour tenter d’éviter le pire.
Marie-Lou, la jalouse
Qui est-elle ? Toujours à l’affût, la jalouse guette. Le moindre retard, le moindre coup de téléphone impromptu et la voilà qui saute sur son homme : « T’étais où ? Pour quoi faire ? C’est qui ? » Voire pire : « Elle s’appelle comment ? » ! Au moindre doute, elle fait les poches de « son » homme sans scrupules, inspecte son agenda, son téléphone portable et ses SMS. Bref, toute son intimité y passe. Pourquoi ? Elle a peur, tout simplement. Peur d’être abandonnée, de ne plus être aimée, et c’est cette frayeur viscérale qui la pousse à faire des choses qu’elle détesterait qu’on lui fasse. Comment dépasser cette manie ? Si une certaine forme de jalousie est saine et prouve que la jalouse tient vraiment à son homme, elle doit apprendre à faire confiance et à prendre sur elle. Au risque de le perdre, sinon.Juliette, la pipelette
Qui est-elle ? C’est simple, elle n’arrête pas de parler : de son boulot, de ses nouvelles chaussures, de son mal de crâne… Son chéri en a des migraines. Et non contente de faire la conversation seule, elle compte sur lui pour participer. Alors, toutes les cinq minutes, elle revient à la charge avec l’éternelle question : « À quoi tu penses ? » Pourquoi ? La bavarde s’imagine qu’en comblant les blancs elle pourra sauver son couple d’un éventuel naufrage, alors qu’elle-même n’aborde pas les sujets brûlants. Comment dépasser cette manie ? En se disant que les hommes ont besoin de se retrouver seuls, en silence. Pour parler shopping, elle devrait plutôt appeler les copines, plus à même de comprendre qu’une paire de bottes Prada à 150 €, c’est vraiment une affaire.Clémence, l’envahissante
Qui est-elle ? Après deux nuits, elle laisse chez lui sa brosse à dents. Trois jours plus tard, premier « Je t’aime ». La semaine suivante, elle fait déjà le ménage chez lui en lui demandant de bien vouloir lui libérer une étagère pour y laisser des vêtements de rechange. Lui n’a qu’une envie : prendre ses jambes à son cou, et plus vite que ça ! Pourquoi ? Son plus fort désir : se rendre indispensable. Toujours un peu fleur bleue, l’envahissante pense qu’en devenant la parfaite femme d’intérieur, il comprendra qu’elle est idéale pour lui. Avec mariage à la clé. Comment dépasser cette manie ? Les hommes n’ont pas besoin d’une nounou, ils ont déjà une mère. Leur amoureuse doit prendre quelques distances, se rendre inaccessible… Ce qui éveillera d’autant plus leur curiosité.Alex, la paresseuse
Qui est-elle ? Fini les petits déjeuners en amoureux au lit, le maquillage et les dessous sexy pour son homme, elle s’est sérieusement laissée aller : aujourd’hui, c’est plutôt épilation préhistorique et jogging en pilou. Où est passée la séductrice des débuts ? Personne ne saurait le dire, ça fait un moment qu’elle a disparu. Il paraît même qu’elle est passée maître ès micro-ondes pour les dîners à deux. Pourquoi ? Elle tient cette relation pour acquise. Plus besoin donc de faire d’efforts, d’être aussi pimpante qu’avant. C’est là qu’elle se trompe. Comment dépasser cette manie ? Un petit recadrage de la part de Jules serait le bienvenu. S’il ne fait rien, une âme charitable, du type amie du couple, pourrait peut-être s’en charger, car la paresseuse a trop le nez dedans pour voir l’étendue des dégâts.Caroline HRABAR
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