Ainsi donc il y aurait une méthode. Pourtant telle n’était pas l’impression laissée par ces 100 premiers jours de présidence Sarkozy. A y regarder de près, l’on constatait bien une urgence, un empressement à faire passer le maximum de choses avant les vacances histoire de prendre la vague électorale avant qu’elle ne casse, mais de méthode point.
Et nous voilà donc avec le rappel qu’elle existe cette méthode. En quoi consiste t-elle donc?
Instinctinctivement, si l’on veut bien se rappeler les déclarations fort peu amènes de notre président pour son premier ministre, “simple collaborateur”, l’évidence sautait aux yeux: Nico dirige, françois exécute. Ce fût assez martelé et relayé pour que personne ne doute de celui qui porte la culotte de l’exécutif.
A quoi rime donc la déclaration d’hier selon laquelle un peu de méthode ne nuit pas à la réforme? François Fillon de son propre chef aurait fait préparer un décret par son administration, texte atteignant un tel degré de finition qu’il n’attendait plus que le signal de son éminence pour être appliqué. Nous ne sommes donc pas devant un simple acte préparatoire mais bien devant un fait accompli. Ou alors l’ami François pédale dans la semoule.
Résumons nous donc: un décret permettant de réformer les régimes spéciaux de retraite existe, est succeptible d’être très rapidement mis en oeuvre. Le patron c’est Nicolas Sarkozy, Fillon le larbin.
Suis-je le seul à penser que l’on nous enfume encore une fois par le biais d’une fort belle répartie?
Le principe qui pour moi est essentiel en politique comme dans la vie, c’est la responsabilité, la capacité d’assumer ses actes.
Dans le cas où l’on trouve constamment des fusibles, qu’on se permet en sus de tancer au passager, l’on ne peut prétendre avoir la grandeur qui sied aux édiles dignes de ce rang… CQFD