Ce samedi après-midi*, je dédicacerai mes deux derniers livres au Furet du Nord d'Arras.
J'espère que mes deux derniers livres ("Le film va faire un malheur" et "Qui comme Ulysse") y seront, car on m'a déjà fait la blague, il y a deux ans, dans une
autre librairie : à mon arrivée, j'ai découvert que mon premier roman, Le Vertige des auteurs, fraîchement paru, n'était pas référencé. On se sent déjà assez idiot quand on fait des
dédicaces en librairie, on se sent encore plus idiot quand le livre qu'on doit dédicacer n'est pas là. Cela dit, on se sent encore encore plus idiot quand les visiteurs ne sont pas là pour
demander des dédicaces.
Si vous êtes arrageois, considérez votre présence comme indispensable. Si vous êtes parisien aussi, parce qu'Arras c'est vraiment à la sortie de Paris. Deux heures maximum. Qu'est-ce que deux
heures quand il s'agit de remonter le moral d'un auteur en larmes ?
Je viendrai aussi en fin de matinée, heure imprécise. Tandis que l'après-midi, c'est garanti.
Grande promotion : je danse un voluptueux tango avec la bénéficiaire de la vingtième
signature. Les yeux dans les deux, à deux sur la table des signatures, la Cumparsita que je chante et les huit pas du tango, quel beau rêve, non ?
Et si c'est un homme ? Bon, à l'origine, le tango se dansait entre hommes, je ferai un effort. Mais ce ne sera guère voluptueux. Si vous êtes un homme, venez avec une femme pour demander une
signature, ce sera quand même plus voluptueux.