Comme je l'ai déjà écrit dans un autre article,
Astrée (ou Astrapé) est, dans la mythologie de l'antiquité grecque, la déesse de la Justice. Elle est la dernière des immortelles à rester parmi les hommes à la fin de l'Âge d'Or avant de fuir
l'humanité devenue corrompue. De même que certaines traditions gardent aujourd'hui encore des récits de civilisations cachées, au XVIIe siècle on pense que des réminiscences de l'Âge d'Or sont
conservées dans des endroits bucoliques épargnés par la grossièreté. Là y règne la félicité, le bonheur, la justice, la bonté, la beauté, le plaisir, la joie de vivre, la sagesse ... ; et
certains demi-dieux y séjournent : camènes, dryades, naïades, nymphes, oréades, satyres, sylphes, sylphides, sylvains ... Dans L'Astrée, Honoré d'Urfé (1567-1625) relate un de ces mondes, à la géographie réelle : le Forez, où les nymphes côtoient les bergères et les bergers (dont Astrée
et Céladon), les dames et les chevaliers, le tout imprégné d'une sagesse antique vers laquelle on est guidé par des temples naturels ou de pierre dédiés à l'Amour et d'autres
dieux.
ajouter un commentaire 0 commentaire (0) commentaires (0) créer un trackback recommander Précédent : Symbolique des iconographies des... Retour à l'accueil