Protégez votre peau de la pollution

La pollution est très mauvaise pour la santé. Problèmes respiratoires, fatigues indues, allergies… On se doute alors qu’il en est de même pour notre peau. Toutefois, les cosmétiques peuvent nous aider à lutter contre ses méfaits.

De plus en plus, les cosmétiques cherchent à nous apporter de la sécurité. Tel est le cas des cosmétiques bio. Tel est également le cas de ces soins qui cherchent à nous protéger contre la pollution. Notre peau est sacrée, il convient donc de s’en occuper le mieux possible.

Même si la recherche scientifique sur les effets de la pollution sur la peau n’en est, d’après les pros, qu’à ses débuts, on sait déjà qu’elle y crée des microstress, eux-mêmes facteurs avérés d’oxydation. Néanmoins, l’exposition doit être longue et continue avant d’être néfaste… Il ne suffit pas de passer une journée dans les gaz d’échappement pour que notre peau se retrouve dans un état catastrophique et irréversible.

Attention, il ne faut pas confondre les effets de l’environnement et ceux des contaminants atmosphériques. Les premiers (froid, vent, neige ou soleil), si l’on ne se défend pas, sont des agents du vieillissement mais ils ne sont absolument pas polluants, et l’on sait très bien s’en protéger. Les seconds (gaz, poussières ou particules lourdes), effectivement nuisibles, sont bien moindres qu’au xixe siècle, quand on vivait dans les fumées du charbon et des usines. Il ne faut donc pas s’affoler.

De plus, les produits antipollution sont aujourd’hui d’excellents soins de prévention. Et, puisqu’ils sont également hydratants, apaisants, antioxydants et souvent voluptueux.

Les soins

Le b.a.-ba pour lutter contre la pollution, c’est une hygiène irréprochable. Elle commence par la phase démaquillage, de préférence avec des produits détoxifiants.

Le tulipier, un arbre conseillé pour la dépollution de l’air à New York, est un des ingrédients phare pour la composition de ces produits. Pour se protéger, les feuilles de cet arbre sécrètent une cire qui absorbe les particules polluantes, les empêchant de pénétrer à l’intérieur des feuilles. La cire est éliminée naturellement par la pluie. De plus, l’extrait et l’eau de tulipier font aussi partie de la formule. Le premier est obtenu par infusion des feuilles fraîches, suivie d’une purification. Il est réservé aux démaquillants. Les lotions sont enrichies en eau de tulipier, obtenue par distillation de la cire du tulipier.

D’autres actifs peuvent également être efficaces pour lutter contre le teint terne causé par la pollution ou les excès festifs. Il s’agit de la pronoctine qui se compose de pseudopeptides et d’un extrait d’Artemisia capillaris (armoise capillaire ou à balais, en français), une plante asiatique tueuse de mauvaises molécules. Parmi lesquelles les aldéhydes produits par la transformation des acides gras sous l’effet de l’ozone. Les extraits de Ginkgo biloba et de Ruscus, quant à eux, dynamisent la microcirculation et veillent à une bonne oxygénation des cellules.

Restent les méfaits supposés des ondes électromagnétiques. En effet une peau soumise à ces ondes produirait plus de radicaux libres, éléments accélérant le vieillissement de la peau. Mais déterminer l’influence des ondes sur la peau est une tâche extrêmement compliquée. En effet, les ondes électromagnétiques sont immatérielles et il est impossible de les arrêter et de les neutraliser. On peut cependant aider les cellules à résister en renforçant leurs propres défenses avec des principes actifs tel que le Rhodiola rosea, un micro-organisme marin vivant à grande profondeur, habitué à des conditions très froides.

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