Bruins 4, Canadien 1: nous n’épiloguerons pas trop sur le match qui était identique au reste de la série. Le CH a bien entrepris la rencontre, prenant même les devants à 0:39, mais les Bruins ont profité de toutes leurs opportunités et ont pris le contrôle de la rencontre avant la fin de la première. Tout au long de ces quatre matches de torture, la moindre erreur du Tricolore se transformait en but pour les Ours. Carey Price n’a jamais su s’imposer, laissant passer tous les tirs qui avaient de l’allure. La foule a été dure avec lui hier mais c’était quand même en grande partie mérité. Price a perdu sa confiance à quelque part cette saison et tout est à refaire pour lui. Il est d’ailleurs clair que Bob Gainey aurait dû donner le filet à Halak dès le 3e match, il y a fort à parier que l’ami Bob paiera pour cette mauvaise décision. Privé de Lang et Markov, le Canadien avait peu de chances de surprendre les Bruins et quand Schneider et Tanguay se sont absentés c’en était trop.
On lève notre chapeau aux Bruins, une équipe solide à tous les points de vue bien dirigée par Claude Julien. On parle ici de l’édition des Bruins la moins détestable qu’on ait connu. C’est clair que Lucic a une face à fesser dedans mais on l’haït quand même exponentiellement moins que les Dave Poulin, Don Sweeney et Terry O’Reilly des belles années. Même Zdeno Chara est relativement sympathique, c’est tout dire.
La saison du centenaire du Tricolore finit donc bien mal. Il est évident que la saison 2008-09 n’était qu’une illusion et que l’équipe n’est finalement jamais sortie de son marasme. Peu importe si Gainey reste à la barre, il devra composer avec une formation dépouillée de plusieurs de ses joueurs autonomes. Komisarek doit déjà avoir fait ses valises, on ne connaît pas les intentions de Tanguay et Lang tandis que la logique voudrait qu’on laisse aller Koivu et Kovalev. Comme aucun autre agent libre ne veut jouer pour le CH, on devra se rabattre sur des jeunes qui ne seront sûrement pas tous prêts pour la LNH. On parle donc d’un retour à la case départ pour l’organisation. On a évidemment une pensée pour Guy Carbonneau, un gars qui a été injustement congédié tout comme Claude Julien d'ailleurs...
Quand on ajoute une potentielle saga entourant la vente du club, on devrait avoir un été assez rocambolesque. Le niveau d'hystérie à 110% hier soir était déja pas mal élevé.
Dans le calepin: tout le monde fait un plat du getse "à la Patrick Roy" de Carey Price mais à notre avis c'est le genre de chose qui s'oublie bien avec un peu de bonne volonté et de PR...No big deal.